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Iran, Covid-19 : une stratégie de pertes humaines massives pour faire barrage au danger du soulèvement

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Alors qu’un porte-parole du ministère de la Santé du régime a annoncé le 4 juin que 3574 nouveaux cas positifs ont été identifiés ces dernières 24 heures, le nombre le plus élevé de l’épidémie ces quatre derniers mois, et les médias du régime qualifient d’« effroyable » la situation dans la province de Kohguilouyeh-Boyer-Ahmad, de « propagation effrénée du Covid-19 au Guilan », d’une « nouvelle vague de coronavirus à Téhéran », de « pointe de l’iceberg au Khouzistan ».

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Face à cette situation, Maryam Radjavi, dirigeante de la Résistance iranienne (CNRI), a souligné « que la dictature religieuse en Iran a opté pour une stratégie de pertes humaines massives dans l’épidémie de Covid-19 pour faire barrage au danger du soulèvement et du renversement du régime ; mais un jour se barrage se brisera et s’effondrera sur le régime »

Les observateurs estiment qu’il y a deux options pour contrôler le COVID-19 en Iran. La première consiste à contrôler la maladie avec une quarantaine rigide. Mais le régime sait que cela demanderait à compenser plus de 30 millions de pertes d’emploi au risque d’autres insurrections de la part des légions de personnes désœuvrées et déshéritées. Il semble que Khamenei n’a pas l’intention de payer ce prix. S’il s’engageait à soutenir la population dans le besoin, il ne pourrait pas accumuler des fortunes astronomiques.

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La deuxième option est l’immunité collective. Ceci veut dire que le régime restera apathique, laissant au moins 60 % de la population courir le risque de contracter le virus avec 1 million de morts possibles. Le gouvernement a déjà demandé aux salariés de retourner au travail sans aucune mesure préventive. Dans une lettre ouverte au Président Rohani, la Société Iranienne de l’Immunologie et de l’Allergie a dénoncé le projet d’immunité collective, déclarant qu’elle provoquerait la contamination des deux-tiers de la population, jusqu’à 60 millions de personnes, avec près de 2 millions de décès.

Maryam Radjavi a déclaré le 5 avril à ce sujet : « la décision de Khamenei et Rohani de renvoyer les gens au travail va faire des victimes innombrables. Au lieu de subvenir aux besoins élémentaires de la population en puisant dans les organes économiques sous contrôle de Khamenei et de ses pasdarans qui ont pillé les richesses de la nation, le régime des mollahs envoie les gens à l’abattoir du coronavirus.  le fossé gigantesque entre les classes prennent chaque jour de nouvelles dimensions sous la dictature religieuse. »

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La pointe de l’iceberg de la maladie

Au Khouzistan, le secrétaire du Comité d’épidémiologie de la faculté des sciences médicales d’Ahwaz a déclaré à la télévision régionale le 2 juin : « Nous avons eu une augmentation toutes les semaines et il n’y a jamais eu un moment où les chiffres se sont stabilisés ou même ont diminué. Malheureusement, il y a eu une très forte augmentation ces trois dernières semaines, donc le niveau de contamination dans la société est bien plus élevé que ce que nous constatons. »

A une question du journaliste disant que « certains disent que nous devrions les multiplier par 4, d’autres disent de les multiplier par 10 », il a répondu : « Beaucoup croient qu’il faut les multiplier par plus que cela (…) les chiffres que nous voyons ne sont que la pointe de l’iceberg de la maladie. » Le président de la faculté des sciences médicales d’Abadan a rapporté à la télévision officielle le 3 juin, quelque 114 cas positifs et 6 décès uniquement pour le sud-ouest de la province du Khouzistan.

Dans la province de Guilan, l’agence Fars, a rapporté hier une « épidémie généralisée de coronavirus ». « L’augmentation des hospitalisations ces derniers jours indique la prévalence du deuxième pic de coronavirus dans la province. Malheureusement, le taux de transmission est très élevé », a déploré le président de la faculté des sciences médicales hier sur Javan. Il a noté que « 1 000 des 4000 infirmières et 60 des 400 médecins qui soignent les malades de coronavirus au Guilan ont malheureusement été infectés par le virus ».

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Situation alarmante

Le site de la télévision d’État a cité le président de la faculté des sciences médicales d’Azerbaïdjan de l’ouest qui a déclaré aujourd’hui que la situation actuelle « est un signe avant-coureur d’une nouvelle propagation du virus. En plus de la montée du nombre de patients, ceux-ci viennent dans les hôpitaux en souffrant davantage, notamment de problèmes pulmonaires ».

Dans la province de Kohguilouyeh-Boyer-Ahmad, l’agence IRNA a décrit aujourd’hui une situation « au bord de la crise du coronavirus » ajoutant : « Les nouvelles du coronavirus à Kohguilouyeh-Boyer-Ahmad sont alarmantes ».

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