A force de repousser la sortie du nouveau James Bond « Mourir peut attendre », 007 pourrait finir par passer pour un ringard. C’est du moins ce qu’imaginent les marques partenaires du film qui ont demandé à la production de refaire certaines scènes en mettant dans les mains de Daniel Craig des objets dernier cri, rapporte Cnews.
En effet, Nokia a jugé que le smartphone utilisé par l’agent secret dans la version initiale est désormais obsolète. Il faut dire que le film, qui devait initialement sortir en début 2020 a été repoussé à maintes reprises, avec une dernière annonce en date prévoyant un retour de 007 pour le 6 octobre prochain.
Mais un problème se pose : pour un film dont certaines scènes ont été tournées en 2019, les gadgets high-tech de l’espion pourraient semblés ridicules mais aussi et surtout engendrer beaucoup moins de ventes pour les sociétés qui profitent sur le placement de produit. Celles-ci misent en effet parfois gros pour s’offrir de la publicité auprès de millions de spectateurs potentiels. Selon The Sun, qui rapporte cette information, les marques (sponsors) sont intervenues auprès de la production pour faire valoir les sommes importantes qu’elles avaient versées pour ce coup de pub.
Ainsi Nokia, la marque de montre de luxe Omega, mais aussi l’équipementier sportif Adidas auraient obtenu le droit de faire retourner certaines scènes avec des produits plus actuels pour coller aux tendances de 2021.
Depuis GoldenEye (1995), la saga James Bond est connue pour être largement sponsorisée dans sa production, en plaçant de nombreux produits (voitures, grands crus classés, montres, téléphones…) sous les yeux des fans avertis. Ce nouvel épisode des aventures de 007 ne devrait donc pas échapper à cette règle du merchandising moderne. La 25e aventure du célèbre agent sera d’ailleurs la dernière comptant Daniel Craig dans le costume de Bond, après quinze années de bons et loyaux services auprès de sa Majesté. Aux dernières nouvelles, une femme pourrait devenir le nouvel agent 007 dans les prochaines années.
Avec Cnews.
