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Kim Jong-un : sa soeur Yo-jong, pourrait-elle lui succéder ?

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L’actuel dirigeant nord-coréen de 36 ans, Kim Jong-un n’a plus fait d’apparition publique depuis le 11 avril et son état de santé inquiète énormément les médias chinois et japonais, pour ne citer qu’eux.

Ils s’interrogeraient déjà sur l’identité du remplaçant du président si le pire venait à se produire. 

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Le poste de président de la Corée du Nord est occupé depuis plusieurs générations par les membres de la même famille, et dans le cas présent sa soeur Kim Yo-jong pourrait être la personne qui le remplacera. 

Ils ont certes, un frère aîné Kim Jong-chol, mais à qui le pouvoir n’avait échu, leur père Kim Jong Il le jugeant trop sensible. Il avait aussi succédé à son père Kim Il-sung, fondateur de la Corée communiste, mort en 1994. Aussi, après la mort de Kim Jong II survenue en 2011, c’est Kim Jong-un qui avait pris sa place.

Le quotidien japonais Yomiuri indiquait mercredi 22 avril que « Kim Yo-jong avait été officiellement nommée héritière depuis décembre dernier par le Comité central du parti des travailleurs ». « Dans un contexte d’urgence et dans la mesure où Kim Jong-un veut que son régime lui survive, la sœur Kim Yo-jong est sa meilleure garantie », a commenté Aidan Foster-Carter à l’agence NKNews.

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La première apparition publique de Kim Yo-jong, 31 ans, remonte à décembre 2011, lors de la commémoration de la mort du « cher dirigeant », Kim Jong-Il. Elle était apparue en larmes, selon le Parisien. 

La jeune dame qui a étudié en Suisse et parlerait plusieurs langues est mariée au fils d’un chef du régime, Choe Ryong-hae avec qui elle aurait au moins un enfant (deux d’après La Croix), les informations au sujet de la vie privée des dirigeants du parti ne fuitant que très peu. 

En 2018, Kim Yo-jong a représenté son frère aux Jeux olympiques d’hiver de Pyeongchang, au Sud ; elle l’a également beaucoup accompagné dans ses aventures diplomatiques, mais reste à savoir si elle sera acceptée, la société nord-coréenne étant très conservatrice et n’ayant jamais été dirigée par une femme, selon RFI.

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De toutes les façons, Andrei Lankov du Korea Risk Group, interrogé par Reuters indique que  « les généraux nord-coréens et les responsables politiques de haut rang ne déclencheront pas de lutte pour le pouvoir, ou bien ce serait une lutte limitée. Ils accepteraient un nouveau dirigeant issu de la famille Kim ».