La jeunesse doit faire la différence afin de créer un monde viable et vivable pour tous et ce, depuis leurs communautés. Pour ce faire, elle doit faire preuve de leadership, une construction personnelle qui lui fera prendre ses responsabilités et se mettre au service de la paix et du développement.
C’est afin de convier les jeunes en particulier, ceux du monde universitaire à prendre conscience de leur rôle majeur en tant qu’acteurs de changement que la Fédération étudiante d’éloquence (FEE), a organisé, dans le cadre des activités de la troisième (3e) édition des Joutes verbales francophones, une conférence publique ce samedi 3 mars, dans les locaux de l’Institut supérieur de droit et d’interprétariat (ISDI). Elle réunissait plusieurs étudiants venus d’une dizaine universités publique et privées de Lomé.
Portant sur le thème”Femmes et Jeunes leaders face aux défis de paix et de développement pour tous”, il s’agissait à travers des discussions autour de deux panels, de miser sur le dynamisme et la force de la jeunesse et la sensibiliser afin de faire d’elle un pôle positif du changement et du développement en cultivant des valeurs de citoyenneté, de civisme et surtout de leadership. Il s’agissait d’offrir aux jeunes et femmes issues de différentes couches socioprofessionnelles, un cadre de réflexion sur leurs responsabilités dans l’édification d’une société paisible, prospère et durable.
Jeunesse et genre, Objectifs de développement durable, contribution et rôle de la femme, lutte contre les conflits et l’extrémisme sont les principales thématiques qui ont meublé les débats. Des échanges qui ont été conduits par des communicateurs issus entre autres du Fonds des nations unies pour la population (FNUAP), du WANEP et de l’Association internationale des femmes et jeunes leaders (AIFJD).
Elle s’inscrit dans !a volonté de la FEE, de constituer un pool de jeunes étudiants et citoyens modèles, aptes à répondre efficacement aux enjeux de développement.
Une sortie qui, pour les premiers responsables de la FEE, permettra de changer la donne et former une jeunesse active qui prône des idéaux de paix, de développement et d’harmonie, gage du développement durable et inclusif. Pour l’étudiant en économie à la FASEG de l’Université de Lomé et Président de la FEE, Djigbandjoa Komfitine, la FEE a pour mission de développer le leadership chez les jeunes, en les amenant à traduire leur savoir parler en actes concrets. Ceci, afin de promouvoir la bonne gouvernance, la citoyenneté, la paix et le développement.
Première d’une série d’actions ciblées sur la jeunesse que compte mener la FEE, cette conférence est aussi pour la jeune association, l’occasion de se dévoiler et d’œuvrer pour aboutir à des changements significatifs. Pour ce faire, l’association souhaite désormais développer des cellules de débats dans les écoles, et facultés de l’université de Lomé et autres universités privés du Togo. Des cellules dans lesquelles germeront les leaders de demain, a précisé le président.
Saluant l’engagement des jeunes pour la cause du leadership et leur volonté dans la prise en main de leur rôle, André Kangni Afanou, juriste et acteur de la société civile, a soutenu que les jeunes doivent être conscients qu’ils ont les capacités de créer des changements significatifs dans leurs communautés. Si Aliko Dangoté a pu créer une entreprise aussi forte dans un Nigéria considéré comme l’un des pays où sévit la corruption, cela signifie que vous avez !es potentialités de faire la différence chez vous aussi, a-t-il martelé devant l’assemblée de jeunes.
Il s’agit pour nous à la FEE d’inverser les rôles et d’investir les jeunes compatriotes d’une mission en inversant les rôles, “(…) vous (ndlr : les jeunes) faire passer de l’état de vecteur à celui d’acteurs pour devenir des partenaires de développement (…)” a laissé entendre Philippe Plagbe, Vice-président de la FEE, conviant par cette occasion les jeunes à intégrer les rangs de cette association, porteuse de changement.
La conférence a été par ailleurs conjointement organisée avec l’association, Alternative leadership group (ALG) et le Club d’éloquence et de débat de l’ISDI.
