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La libération des otages au Mali a été payée “cher”, selon Roch Kaboré

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“La contrepartie a été payée cher”, a déclaré le président du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré, tout en saluant la libération des otages dont la Française Sophie Pétronin et le chef de l’opposition au Mali Soumaïla Cissé.

Le président burkinabé affirme n’avoir “pas du tout” été au courant des tractations, notamment de la libération du cerveau présumé de l’attaque jihadiste de 2016 à Ouagadougou.

“On a suivi les évènements comme tout le monde (…) c’est le Mali qui a décidé de pouvoir gérer cette situation”, “c’est une négociation entre l’Etat malien et le camp des preneurs d’otage”, selon le président Kaboré.

Il a par ailleurs estimé que les forces de défense et de sécurité étaient en train de gagner le combat contre les groupes jihadistes au Burkina Faso, et que l’armée française n’intervenait que pour des “opérations à caractère ponctuel”.

Les violences djihadistes, mêlées à des conflits intercommunautaires, avaient fait au total 4000 morts au Mali, au Niger et au Burkina Faso en 2019, selon l’ONU.