Tout est parti d’un coup de fil à 12 heures, reçu par le Centre des Opérations Marines(COM) de Lomé, venant du Centre régional de sécurité maritime de l’Afrique de l’Ouest (CRESMAO) basé à Abidjan.
Le contenu du message : ‘Intercepter un navire suspecté de trafic d’armes…’.
C’est ainsi qu’une équipe de crise se met rapidement en place et fait embarquer une équipe de visite sur le patrouilleur OTI.
Après intervention de la marine togolaise, elle neutralise le navire suspect…
Mais rassurons-nous. Ceci est un exercice dénommé ‘Grand African Nemo 2018’ organisé par les Etats du Golfe de Guinée, avec l’appui de la France, dans le cadre des opérations de sécurisation maritime. Il a porté sur le thème du trafic d’armes par la voie maritime.
Ladite opération a permis d’outiller les acteurs en mer et les différentes administrations sur les techniques de réception, de traitement et de diffusion de renseignement d’intérêt maritime.
‘Aujourd’hui dans cet exercice, nous avons parlé du trafic d’armes et vous savez, c’est le moteur de tout ce qui peut influencer la sécurité aussi maritime que terrestre. Cet exercice de la lutte contre les trafics d’armes permet de renforcer les capacités des administrations pour lutter efficacement contre ces trafics et les rendre plus aptes à leur mission’, a indiqué le Capitaine de vaisseau Nèyo Takougnadi, Préfet maritime.
Un véritable exercice d’application réussi qui rassure le Préfet maritime et qui s’est félicité des réformes profondes dans le secteur maritime au Togo pour une meilleure coordination de l’action de l’Etat en mer.
