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La PrEP, un traitement préventif contre le VIH encore trop méconnu

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L’association française Aides a lancé, ce début de mois, une campagne nationale d’information et de promotion de la PrEP, un traitement préventif contre le VIH. Celui-ci est encore largement méconnu et s’adresse aux personnes particulièrement exposées au virus du sida.

PrEP“PrEP : un comprimé par jour vous protège du VIH”. Tel est le slogan que l’association Aides a donné à cette campagne dans les plus grandes villes de France. Des couples, hétérosexuels ou homosexuels, incitent sur de grandes affiches en noir et blanc à utiliser la PrEP, un traitement préventif contre le VIH.

“Ce traitement n’est pas assez connu. C’est pour cela que l’on a fait cette campagne car les pouvoirs publics ne l’ont pas fait. Cela a eu pour conséquence de circonscrire son utilisation uniquement à la communauté gay”, explique Antoine Henry, responsable de communication pour l’association Aides.

Cibler les populations à risque

La PrEP (de “Pré” avant, “Exposition” contact avec le VIH et “Prophylaxie” prévention de l’infection) est en effet sur le marché depuis 18 mois, mais seules 7.000 personnes en France utilisent ce traitement préventif, le Truvada et ses génériques, produit par trois laboratoires suisse (Sandoz), français (Teva Santé) et américain (Gilead).

‘’Il s’agit d’un outil de prévention destiné à des personnes séronégatives appartenant à des groupes de population particulièrement exposées au virus : les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes, les gays, bisexuels ou hétéros curieux et les personnes migrantes, en particulier originaire d’Afrique subsaharienne, où il y a des pays à forte endémie’’, décrit Antoine Henry.

Ce traitement, délivré sur ordonnance, est entièrement pris en charge par la Sécurité sociale. Pour Aides, il est notamment une excellente alternative pour les personnes qui ont des difficultés à utiliser le préservatif : “Ils ont tout intérêt d’aller vers la PrEP, car cela leur garantit non seulement de ne pas être contaminé, et en plus d’avoir un suivi extrêmement étroit”.

Avec France24