Six (6) des dix (10) économies bénéficiant de la croissance la plus rapide au monde se trouvent en Afrique et le continent devrait devenir la région à la croissance la plus rapide au monde jusqu’en 2040. Les pays industrialisés ont tout à gagner en s’y positionnant.
L’Allemagne comprend cela et compte rattraper son retard par rapport aux autres pays qui ont déployé davantage d’efforts pour saisir des opportunités commerciales en vue.
Un événement privé, exclusivement dédié au renforcement des liens commerciaux et des investissements entre l’Allemagne et le continent africain, dénommé Forum économique Allemagne-Afrique sera organisé le 23 mars prochain à Francfort à cet effet.
Il repose sur la vague d’intérêt du Gouvernement allemand et des entreprises allemandes pour accroître leur engagement auprès des pays africains. En octobre dernier, la chancelière allemande a effectué une visite de trois (3) jours au Mali, au Niger et en Éthiopie, en assurant que l’Afrique serait un interlocuteur majeur de sa présidence du G20, qui a débuté en décembre 2016.
Le forum Allemagne-Afrique cherche donc à « combler le fossé » en facilitant le dialogue, les relations d’affaires et les échanges commerciaux et politiques dynamiques. Il a pour ambition de familiariser les entreprises allemandes avec le continent et à diversifier leurs placements.
« Il existe un consensus sur le fait que l’Afrique reste mûre pour le Mittelstand allemand. Les entreprises montrent déjà un grand intérêt dans des endroits où leurs compétences et leurs technologies peuvent apporter de la valeur », a indiqué Charles Huber, député et membre du Comité de coopération économique et de développement de la République d’Allemagne, et orateur dans le cadre du forum.
« Le besoin de l’Allemagne de toucher de nouveaux marchés coïncide avec les indicateurs économiques de plus en plus sains de nombreux pays africains, notamment la croissance de la classe moyenne, la meilleure stabilité politique et l’envie de développer la fabrication au niveau national. L’Afrique apprécie particulièrement l’éthique du travail, la précision et la fiabilité allemandes », a-t-il ajouté.
