Après plusieurs mois de communications et sensibilisations sur l’importance de l’étude d’impacts environnemental et social (EIES) ainsi que des audits environnementaux (AE), l’Agence nationale de gestion de l’environnement (ANGE) en charge de ces questions passe à une nouvelle étape dans les prochains mois.
Dans un communiqué émanant de cette agence, en collaboration avec les ministères en charge de la Protection civile, de l’Hydraulique, des Mines et de l’Energie, de l’Environnement, et de l’Organisation des bureaux d’études togolais (Obet), des audits environnementaux forains sont annoncés du 03 avril au 30 juin prochains sur toute l’étendue du territoire national. Les concernés sont les opérateurs économiques tels que les structures de production et de commercialisation d’eau en bouteilles ou en sachets (pure water), des dépôts de carburants, des stations-service, etc.
Cette mesure, à en croire le communiqué, entre dans la perspective de la prévention et de la gestion des risques sanitaires liés à la gestion de l’eau et des accidents et catastrophes technologiques. Elle permettra de mettre en application la loi n°2008-005 du 30 mai 2008 portant loi-cadre sur l’environnement ; et du décret 2011-041/PR fixant les modalités de mise en œuvre de l’AE. Des textes réglementaires qui obligent les promoteurs à soumettre leurs projets et leurs activités à l’étude d’impacts environnemental et social et à l’audit environnemental pour prévenir les impacts négatifs et les risques technologiques et catastrophiques pour la santé et la sécurité des populations.
Ainsi, afin de faciliter le respect de ces exigences légales, ces audits forains seront facturés à des coûts très réduits pour donner la chance au maximum d’opérateurs économiques de se conformer à la réglementation en vigueur. Les opérateurs concernés sont priés de s’inscrire à l’Agence du 27 février au 27 mars prochains.
Après ces audits forains, des contrôles systématiques seront faits dans la rigueur de la loi, prévient l’ANGE.
