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L’assassin de John Lennon (Beatles) se confie sur les pensées qui ont précédé son passage à l’acte

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Mark David Chapman, qui a tué John Lennon en 1980, a fait part de ses remords aux membres de la Commission nationale des libérations conditionnelles lors de la 10e audience, tenue en août dernier à l’établissement pénitentiaire de Wende et dont la transcription a été rendue publique le 15 novembre, relate le journal The Guardian.

John Lennon, Beatles, assassin,  «Il y a trente ans, je ne pouvais pas dire que je ressentais de la honte et je sais ce que c’est maintenant», a confié Chapman.

Chapman, 63 ans, a tiré sur Lennon et l’a tué dans la nuit du 8 décembre 1980, quelques heures après que le musicien lui avait autographié un album. Chapman a indiqué aux membres de la Commission qu’il était tiraillé par des sentiments mitigés avant de passer à l’acte. «J’étais allé trop loin. (…) Je me souviens d’avoir eu l’idée: “Maintenant que tu as l’album signé, rentre simplement chez toi”. Mais il m’était déjà impossible de rentrer à la maison».

Juste comme lors des précédentes audiences de libération conditionnelle, Chapman a expliqué en détail le déroulement de la fusillade et a tenu à exprimer ses regrets pour son acte «insensé».

Chapman a affirmé qu’il cherchait alors à améliorer sa notoriété et qu’il ne ressentait aucune animosité pour Lennon, même s’il avait chargé son arme avec des balles à pointe creuse, plus meurtrières que des munitions ordinaires.

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Le groupe des Beatles

«J’ai opté pour ces balles pour qu’il soit mort à coup sûr. (…) Je ne voulais pas qu’il souffre», a-t-il souligné.

Chapman a raconté avoir travaillé à la prison pour nettoyer, peindre et décaper la cire des sols. Il a dit avoir abandonné sa quête de notoriété il y a longtemps et se consacre désormais à Jésus. Selon lui, il réalise que la douleur qu’il a causée persistera «même après sa mort».

La Commission nationale n’a toutefois pas libéré Chapman et a expliqué que sa libération contribuerait non seulement à «atténuer la gravité de son crime», mais aussi à compromettre la sécurité publique, car une personne pourrait tenter de lui nuire par colère, par vengeance ou pour gagner de la notoriété.