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Le Canada en course pour un siège au Conseil de sécurité des Nations Unies

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Le Canada a activé son réseau diplomatique dans le but d’avoir un siège au Conseil de sécurité des Nations Unies. L’Objectif de cet exercice diplomatique est d’avoir le soutien des pays amis qui pourront voter au moment opportun.

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C’est donc l’un des objectifs de politique étrangère poursuivis par le gouvernement de Justin Trudeau. Au début de l’année, avant que l’épidémie du coronavirus ne vienne tout balayer sur son passage, le Premier ministre canadien et son ministre des Affaires étrangères, François-Philippe Champagne, ont mené une campagne tous azimuts pour aller quérir des votes, notamment auprès des pays africains, avec une tournée sur le continent.

La pandémie du coronavirus a bouleversé l’agenda diplomatique des autorités canadiennes. Néanmoins, Justin Trudeau et son ministre des Affaires étrangères restent très sereins, car le pari est presque gagné.

« On est dans le dernier droit de la campagne, la candidature a été déposée au printemps 2016, alors après quatre ans de sollicitation, je peux imaginer que l’ambassadeur Blanchard à New York (Marc-André Blanchard est le représentant du Canada aux Nations unies, ndlr), les ministres et le Premier ministre Trudeau s’activent au téléphone du mieux qu’ils peuvent dans un contexte de pandémie qui limite énormément la capacité de renforcer des liens par des contacts personnels, comme cela peut se faire aux Nations Unies. La situation actuelle ne facilite pas les choses » explique Gilles Rivard.

Cet ex-diplomate (il était notamment ambassadeur du Canada en Haïti lors du séisme de 2010) sait de quoi il parle : il a été ambassadeur adjoint du Canada à l’ONU entre 2010 et 2013, il connaît bien la machine onusienne, ses méandres et ses tractations diplomatiques. Il est maintenant « fellow » à l’Institut d’études internationales de Montréal, lié à l’Université du Québec à Montréal.

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Pour le moment, il est impossible dans ce contexte de tenir des rencontres qui sont un élément clé dans une campagne de cette nature : « Les rencontres bilatérales aux Nations Unies, cela fait partie du travail des ambassadeurs, il y a toujours un contact humain très fort à l’ONU, alors la candidature est amputée d’un aspect très important dans la sollicitation du vote des pays membres » précise Gilles Rivard. Ceci dit, la situation est la même pour les deux autres pays candidats, la Norvège et l’Irlande. Le résultat des votes sera connu le 17 juin 2020.