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Le point commun entre les hommes et les chauve-souris, selon la science

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Les humains ne sont pas les seuls à avoir recours à la distanciation sociale en réaction à une maladie infectieuse.

En temps normal, les chauve-souris vampires d’une même colonie nouent des relations. La socialisation fait partie de leur stratégie de survie. Le toilettage et le partage de la nourriture les rapprochent. Mais récemment, des scientifiques du Smithsonian Tropical Research Institute, au Panama, ont injecté à plusieurs de ces petits mammifères un composant qui provoque une réponse immunitaire pour observer leur comportement lorsqu’ils sont malades.

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Les chauves-souris qui se sentaient mal étaient plus isolées physiquement des membres de la colonie. Selon les chercheurs, cette distanciation sociale ne serait pas seulement un comportement qui vise à protéger les autres chauves-souris des agents pathogènes, mais serait également dû à la fatigue que peut provoquer la maladie.

Ainsi, malgré la maladie, les chauve-souris continuaient de communiquer, mais autrement. Les animaux malades prenaient moins soin d’eux, car ils avaient moins de forces. En retour, ils recevaient moins d’aide de la part des mammifères en bonne santé.

Mais ils ont surtout constaté que les mammifères malades communiquaient moins avec leurs congénères avec qui les relations étaient plus faibles à la base. Ainsi, les mères continuaient d’allaiter leurs petits malgré leur maladie et malgré l’épidémie.

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Les chercheurs en ont conclu que les animaux malades étaient moins enclins à la communication, mais que cela ne les isolait pas de leurs proches.