Comme la plupart des évènements prestigieux, le Prix Nobel de la paix sera fortement affecté par la crise sanitaire. Traditionnellement remis au lauréat le 10 décembre, date d’anniversaire de la mort de son créateur, le savant et industriel suédois Alfred Nobel (1833-1896), inventeur de la dynamite, le prix sera finalement attribué le 9 octobre.
Mais contrairement aux années passées, la cérémonie ne se tiendra pas dans le grand hall de l’Hôtel de ville d’Oslo, qui peut accueillir un millier d’invités, mais dans celui d’un bâtiment Aula de l’université d’Oslo, qui peut abriter une centaine d’hôtes. Le banquet en l’honneur du lauréat, organisé traditionnellement le soir même, est quant à lui annulé.
En juillet à Stockholm, la Fondation Nobel avait déjà annoncé l’annulation, pour la première fois depuis 1956, du dîner de gala Nobel en Suède, où les autres prix (médecine, physique, chimie, littérature et économie) sont remis. Seul celui de la paix est décerné à Oslo.
«Nous souhaitons nous coordonner avec Stockholm et souligner que c’est une année exceptionnelle : c’est donc bien de déplacer la remise du prix dans un autre endroit», a expliqué le directeur de l’Institut Nobel, Olav Njølstad, à la radiotélévision publique norvégienne NRK. «Deuxièmement, nous n’aurions pas pu avoir plus de 200 personnes dans l’Hôtel de ville dans une salle qui peut en fait en accueillir 1 000, ça aurait donc pu faire plutôt clairsemé», a-t-il ajouté.
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Il n’est pour le moment pas certain que le ou les lauréats du Nobel de la paix pourront aller à Oslo pour recevoir la prestigieuse récompense cette année. L’Institut Nobel réfléchit à une cérémonie numérique avec une invitation, en personne, reportée sur l’année prochaine, a précisé M. Njølstad auprès de NRK.
Le Nobel consiste en une médaille d’or, un diplôme et une somme de 9 millions de couronnes suédoises (environ 567 millions de FCFA).
