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L’éducation et l’émancipation de la jeune fille au cœur d’ADIAVOU

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M. Adjei Ezoba
M. Adjei Ezoba

Le festival culturel ADIAVOU, un carrefour de brassage d’art et de culture urbains et ruraux de la région des plateaux à hihéatro à 3 km d’Atakpamé pour cette 7ème édition le 26 et le 27 décembre 2014, compte faire éclore les talents enfouis dans les jeunes filles togolaises, et particulièrement celles de la région des plateaux.

M. Adjei Ezoba, Initiateur et promoteur de cet événement, partage avec nous les activités prévues pour cette édition.

L-FRII : M. Adjei Ezoba, le festival culturel ADIAVOU, de quoi s’agit-il ?

M. Adjei Ezoba : « ADIAVOU signifie en langue Akposso « le réveil ». Il a vu le jour en décembre 2004 et est organiséà Hihéatro dans l’Akposso. Il s’agit d’un festival d’art et de culture où l’art urbain rencontre le rural avec un brassage entre toute sorte de musique. Rap, Reggae, Agbadja, Kamou…»

L-FRII : M. Adjei, pour l’édition de cette année, quelle sera sa particularité ?

M. Adjei Ezoba : « Cette année nous nous intéressons aux jeunes filles togolaises, et particulièrement à celles de la région des plateaux s’agissant de l’éclosion et l’éveil des talents qu’elles ont en elles. Cela justifie notrethème qui est : « Education et émancipation de la jeune fille ». Aussi,cette édition sera marquée par deux grandes soirées les vendredi 26 et samedi 27 décembre, contrairement aux éditions précédentes.»

L-FRII : Pourquoi précisément ce thème ?

M. Adjei Ezoba : « Le choix est tout simple parce que nous avons remarqué que nos sœurs dans les milieux ruraux ou semi-urbains n’ont pas l’ambition d’aller loin alors même qu’elles en ont le potentiel. L’idée est donc de les encourager en réveillant le génie dormant en elles pour qu’on puisse voir dans quelques années des filles de cette localité devenir de grandes avocates, des médecins , des journalistes, des artistes … Le défi est donc d’incruster en ces jeunes filles de grandes visions dont la consécration ne sera que la preuve de l’égalité des capacités intellectuelles entre les genres.»

L-FRII : Quand et où aura lieu pour le compte de cette année le Festival ADIAVOU ?

M. Adjei Ezoba : « Cette année, le festival ADIAVOU aura lieu le 26 et le 27 décembre à Hihéatro à 3 km d’Atakpamé comme d’habitude. Nous comptons voir ce festival déployer toute son ampleur dans Hihéatro pour que nos objectifs précités soient atteints pour cette 7èmeédition. C’est le dernier week-end de l’année et ça promet d’être autant beau que lors des précédentes éditions

L-FRII : Vous êtes un Togolais de la diaspora, que gagnez-vous à organiser ce festival ?

M. Adjei Ezoba : « Il n’y a rien d’intéressé dans ce festival. Ce n’est nullement pour un but lucratif que ce festival est organisé. Il s’agit juste en qualité de natif de Hihéatro, d’apporter d’une façon notre contribution pour une région qui nous a tant donné. C’est une manière de donner en retour ce que nous avons reçu et de partager ce que nous avons appris.»

L-FRII : Vous faites montre par cette initiative, un intérêt marqué pour la jeunesse togolaise. Quel est votre message à l’endroit de cette jeunesse ?

M. Adjei Ezoba : « Je demande à la jeunesse togolaise d’oser et de ne pas baisser les bras malgré la période actuelle de difficulté économique. Ce n’est pas seulement au Togo, en France ou au Japon mais c’est un peu partout dans le monde. Cette jeunesse ne doit pas abandonner, elle doit toujours initier, avancer, se sacrifier parce que nous n’avons pas toujours cette notion de sacrifice. C’est vrai que c’est difficile mais cette jeunesse doit être patiente pour retrousser les manches et avancer. Comme le dit si bien ADIAVOU, « le réveil » en Akposso, il est temps que chacun ouvre les yeux, peu importe le domaine, pour que nous puissions avancer et ensemble construire le Togo car c’est de cette seule façon qu’on peut construire un Togo meilleur.

Je vous remercie.»

Entretien réalisé par Cédric Aguim-Ali