Tout être humain dispose d’un nombril et cet organe peut être de deux sortes selon sa morphologie. Il y a ceux qui ont le nombril creux et ceux qui ont le nombril en boule. L’ombilic, c’est l’orifice de l’abdomen par lequel le fœtus est relié via le cordon ombilical au placenta. C’est par cette voie qu’il est alimenté in utero tout au long de la grossesse. À la naissance, le cordon ombilical est coupé, et la petite section de cordon encore attachée au ventre du bébé finit par tomber quelques jours après sa naissance. C’est comme cela que se forme le nombril.
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Les crottes dans le nombril se composent de fibres textiles issues des vêtements que l’on porte, et parfois aussi de cellules de peaux mortes et de résidus de savon. Un mix peu ragoûtant, auquel peut s’ajouter un cocktail de bactéries, comme le montrent plusieurs études portant sur leur composition. Les échantillons prélevés avec des cotons-tiges sur près de soixante personnes ont permis d’identifier pas moins de 2 368 espèces différentes de bactéries.
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« Le nombril est l’endroit idéal pour constituer un repaire de microbes » explique le Dr Frédéric Saldmann, cardiologue, nutritionniste et spécialiste des questions d’hygiène, dans son ouvrage “votre santé sans risque” (éd. Albin Michel). « La façon la plus efficace pour effectuer un bon nettoyage du nombril est d’utiliser un coton-tige, préconise le Dr Saldmann. Appliquez un peu de gel douche, dessus, nettoyez, rincez et n’oubliez pas de sécher ». Un réflexe à répéter une fois par semaine.
