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Les terroristes ne pourront plus se substancer

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La recrudescence des violences en Afrique sahélienne met les pays de la région dans une insécurité résultante de la prolifération des armes qui se fait parfois au-delà de ses frontières.

Les récentes crises en Libye, au nord du Mali, dans le nord du Nigeria en sont quelques illustrations.

Un constat qui a amené le Centre régional des Nations Unies pour la Paix et le Développement en Afrique (UNREC) à procéder ce mercredi 10 février à Lomé, à l’ouverture de la première étape d’un atelier suite aux résultats de l’enquête sur les armes légères et de petits calibres (ALPC) au Sahel.

Cette rencontre de deux jours réunissant les différents acteurs venus des différents pays de la sous-région, a pour objectif de recueillir et d’analyser des informations qualitatives sur les armes légères en vue de faire face aux enjeux complexes associés au commerce illicite et à la prolifération incontrôlée de ces dernières.

Conjointement organisé avec le GRIP (Groupe de recherche et d’information sur la paix et la sécurité),   il accouchera d’un projet focalisé sur neuf pays du sahel et des régions limitrophes notamment le Burkina Faso, le Cameroun, et le Sénégal.

Selon Mme Ige Olatokoumbo, Représentante de l’UNREC au Togo, il urge d’étudier et de réguler des armes, en examinant une analyse sur comment les terroristes ont accès aux armes.

Ceci permettra de limiter ce phénomène et de renforcer les capacités des pays concernés par les attaques terroristes, a-t-elle ajouté.

Cet atelier qui prend fin le 11 février répond à un double soucis : la prise en compte des amendements basés sur les lacunes de chaque pays au cours de la phase de l’enquête, et l’élaboration d’une version finale consensuelle pour valider les recommandations issues des travaux.