Jean-Michel Aulas et alliés avaient introduit un recours relatif à la reprise du championnat au Conseil d’État. Le verdict est tombé le jeudi 4 juin 2020. Mais ça n’a rien donné.
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Le moins que l’on puisse dire, c’est que la passe d’armes entre Jean-Michel Aulas, le président de l’OL, et la LFP a continué. Le recours du club rhodanien a été étudié en premier, ce dernier réclamant la reprise de la saison 2019-2020. Alors que le boss des Gones a, par exemple, rappelé à Didier Quillot, le directeur général de la Ligue, qu’il était récent dans la fonction de dirigeant, ce dernier a rapidement répondu : « c’est vrai que je suis récent, cinq ans, mais ce n’est pas synonyme de ne pas savoir animer un conseil d’administration ».
Jean-Michel Aulas a ensuite détaillé son plan de reprise, en partant de ses joueurs qui vont retrouver l’entraînement dès lundi prochain. « Consterné » (un mot qu’il a répété plusieurs fois, ndlr), le président lyonnais a encore évoqué une possible reprise dans les jours à venir.
Mais rapidement, l’avocat de la LFP a répondu : « l’OL était le seul club à contester l’arrêt des championnats, en prétendant défendre l’intérêt général du football français. (…) On parle de préjudice financier, mais c’est surtout un préjudice de qualification en Ligue des Champions. Mais à la 28e journée, les chances de l’OL étaient déjà très minces ».
Avant de poursuivre : « Si le premier match a lieu mi-juillet, on déborde sur fin août avec un désordre considérable pour le foot français. L’intérêt général l’emporte sur le petit intérêt de l’OL. Le remède est bien pire que le mal qu’il cherche à démontrer ». Derrière, le sujet de la saison blanche a aussi été mis sur la table avant l’arrivée du recours de Amiens SC, et celui de Toulouse FC. Les deux clubs réclamant eux l’annulation des relégations en Ligue 2.
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En somme, les recours des trois clubs notamment l’Olympique Lyonnais, Amiens SC et Toulouse FC sont tous rejetés par le tribunal administratif de Paris.
