Vladimir Petkovic a la reconnaissance de ses pairs. Si cela n’aide pas énormément à marquer des points, ça permet tout de même de se dire que le sélectionneur de l’équipe de Suisse est dans le vrai. Ses joueurs apprécient le style et les entraîneurs des adversaires de la «Nati» ne font pas mystère de leurs sentiments: ils aiment comment joue la troupe menée par Granit Xhaka.
La semaine dernière, c’est le sélectionneur belge Roberto Martinez qui a tressé la première couronne de lauriers de ce rassemblement international : «Depuis le 5-2 en Suisse, cette équipe s’est immensément développée, avec un style très spécifique. (…) Cette formation, elle prend des risques, elle repart avec le ballon depuis derrière, elle presse très haut. Les Suisses ont beaucoup progressé et leur entraîneur fait un travail extraordinaire avec eux. En fait, ils jouent davantage comme une équipe de club que comme une équipe nationale ».
Un autre entraîneur espagnol, aux commandes de la «Roja» cette fois, est lui aussi passé à confesse, vendredi, dans les entrailles du Parc St-Jacques de Bâle, où sa formation sera opposée à la Suisse, ce samedi 14 novembre. Il s’agit de Luis Enrique, deux fois vainqueurs de la Liga à la tête du FC Barcelone et dernier coach à avoir ramené le trophée aux grandes oreilles de la Ligue des Champions en Catalogne.
«C’est une sélection des plus complètes d’Europe et, pour moi, l’une des plus élaborées, même si elle n’a peut-être pas d’individualité de très haut niveau. Cette équipe n’a pas de faiblesse et on a pu le voir lors du match aller. Si je ne regardais que leurs résultats, l’évaluation serait différente, mais je pense qu’il s’agit-là de l’équipe la plus réfléchie que nous ayons eu à affronter dans cette Ligue des Nations», a-t-il soufflé.
