La saison pluvieuse a débuté depuis le 13 juillet dernier. Jusqu’ici, aucune précipitation n’a été enregistrée dans 7 des 13 régions du pays. Selon les services météorologiques mauritaniens, cette situation est née des changements climatiques.
Les premières pluies ont été enregistrées tardivement en mi-juillet dans certaines régions de l’Est et du Sud-Est. Une situation préoccupante selon les services de la météorologie, qui pointent les longues pauses observées entre deux précipitations.
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Coulibaly Hamidou, directeur adjoint de l’office national de la météorologie, explique qu’après « (…) le démarrage des pluies, il y a eu encore une pause. On avait prévu que ces pauses allaient être de nature anormalement longue. Effectivement, elles ont été très longues. Donc c’est ce qui a provoqué un retard dans le développement du tapis herbagé. Certaines zones ont quand même reçu de premières précipitations au mois de juillet ».
Les spécialistes de la météo s’inquiètent. « La situation pluviométrique, cette année, commence à être un peu inquiétante, non seulement en termes de date du début de la saison, mais aussi en termes de cumul pluviométrique. Parce que si nous prenons l’exemple du poste pluviométrique de Sélibaby, d’habitude en cette période-là, il franchit quand même les 200 millimètres. Actuellement, ce poste est à moins de 150 millimètres », confie Coulibaly Hamidou.
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À la demande du gouvernement, les Mauritaniens ont organisé vendredi des prières pour un hivernage pluvieux dans toutes les mosquées du pays. Ces pratiques sont courantes dans les pays musulmans.
