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Mon chef dénigre un collègue en son absence, que faire ?

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Nous avons Nathalie, dont le N +2 n’arrête pas de répéter devant ses collègues que pour en arriver là où elle est, elle a dû passer par une “promotion canapé”.

Et, Jérémy, dont le chef déplore de façon outrancière l’incompétence, sans que jamais il ne soit présent…

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Être confronté à un manager ou à un patron qui n’arrête pas de casser du sucre sur le dos d’un collègue est un phénomène (malheureusement) répandu dans le monde du travail, même s’il n’existe pas de statistiques officielles sur le sujet.

Quelle attitude adopter face à ce type de situation professionnelle pour le moins délicate ? Pour Daniel Feisthammel, conseiller en management, mieux vaut rester de marbre. “Souvent, le patron ou le manager attend que vous répétiez au collègue concerné ce qu’il a dit, que vous jouiez le rôle d’intermédiaire. Mais le mieux est de ne rien faire, et d’ignorer courtoisement le sujet”, juge-t-il.

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Pour Agnès Menso, coach RH, il faut d’abord ne pas “cautionner ni alimenter ce type de propos”. On peut même prendre ses distances, “dire que ce que l’on a entendu nous a mis mal à l’aise et que l’on n’est pas là pour écouter les critiques”. Souvent, complète Daniel Feisthammel, “c’est le manager ou le patron lui-même qui tente de noyer le poisson en critiquant un de ses collaborateurs alors que c’est lui qui ne sait plus gérer ses équipes et ne l’admet pas”.

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Quand le dénigrement va trop loin, il peut être judicieux de ne pas s’en tenir à un droit de réserve, suggère Delphine Robinet, avocate spécialisée en droit du travail. “Si c’est un manager qui s’exprime, et que plusieurs personnes sont témoins de la scène, vous pouvez saisir les RH pour que soit lancée une procédure disciplinaire, pouvant aboutir à un avertissement, voire à un licenciement”, détaille-t-elle. Quand c’est le dirigeant lui-même qui s’autorise des remarques déplacées, “le salarié victime, s’il en est informé, peut saisir les prud’hommes pour déloyauté et manquement aux obligations de sécurité de l’employeur, obtenir des dommages et intérêts, ainsi que la rupture de son contrat de travail reconnue comme licenciement sans cause réelle et sérieuse”.

Avec Capital.fr