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Mon chéri, mon sucre : pourquoi les couples abusent-ils de surnoms mignons ?

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Vous les entendez, les surnoms mignons de vos voisins et de vos copains ? Du traditionnel « mon chéri » au répandu « mon bébé », les petits noms d’amour sont monnaie courante dans les couples. Mais pourquoi ? Et puis faut-il s’y mettre ?

Les surnoms amoureux les plus répandus, entre ambiance animale et romantisme à la pelle

Les surnoms amoureux, une habitude ? On dirait. Mais quels sont les surnoms les plus tendances ? D’après le sondage pour le Pèlerin magazine, vieux de dix ans (déjà), « Ma chérie » et « Mon chéri » semblent indécrottables : 26% des Français ont adopté ce surnom d’amour. Mais un sondage plus récent réalisé par la marque Mon chéri en 2019 sur les surnoms amoureux préférés des Français renverse le podium : « mon cœur » arrive en tête (employé par 39% des sondés), suivi de près par « mon amour » (32%), « mon bébé » (pour 11%), « mon chaton » (pour 9%) et « mon doudou » (pour 8%). A croire que « Mon chéri », c’est bon pour les grands-parents ou les chocolats.

Notons que ces incontournables sont empreints de certains champs lexicaux source d’inspiration, à commencer par les animaux (le célèbre « mon chaton », qui peut aussi faire place à « mon poney », « ma puce », « mon lapin », « mon ours »). L’alimentation n’est pas en reste (« mon sucre », donc, mais aussi « ma chouquette », « mon beignet »…), tout comme les inspirations romantiques (« mon cœur », « mon amour »…).

Pourquoi appeler Julien « mon sucre » alors qu’il s’appelle Julien ?

« Un café, ma petite chouquette ? Oui d’accord mon soleil… » Que ce genre de dialogue vous parle, vous étonne ou vous crispe, cela n’empêche pas la question suivante : mais pourquoi tout ce foin à base de poésie pour un simple café, finalement ? La réponse est en partie dans la question : parce que la poésie, ça fait du bien au couple. L’usage des surnoms mignons se justifie tout simplement par le besoin et le désir de rappeler ses sentiments à son ou sa partenaire. Disons que les surnoms amoureux sont comme des déclarations d’amour, ou même des câlins, des baisers.

Très bien, mais pourquoi ne pas appeler son partenaire par son prénom et lui déclarer son amour en parallèle ? Pourquoi susurrer un « mon sucre » à Julien alors que, justement, il s’appelle Julien ? Eh bien parce que les surnoms amoureux ont également pour objectif de délimiter l’intimité et d’accroître le sentiment d’appartenance. Disons que les collègues de Julien se contentent de son prénom et que seule sa partenaire ose un « Baby chou ? Tu viens voir ? ». De la même façon, la partenaire de Julien n’appelle pas son père « Baby chou » (enfin on pense).

Les surnoms mignons permettent-ils de renforcer les relations amoureuses ?

On en viendrait presque à penser que les surnoms amoureux renforcent le couple. Peut-être, oui : prendre soin de sa ou son partenaire en la surnommant « ma petite lumière », ça ne fait jamais mal à la relation. Mais à l’inverse, rassurons-nous : l’absence de surnoms mignons dans le couple n’est pas un problème. Pourquoi ? Parce que les surnoms, ça vient plutôt naturellement, et que se forcer à tout prix à appeler la femme ou l’homme de sa vie « bijou », ça peut rapidement sonner faux. Chaque couple fera donc selon son envie, son inspiration mais aussi son histoire ; on notera, en effet, que les surnoms naissent spontanément – une vision de l’amour qui mêle chouquette et tendresse, ou lors de situations complices. Par exemple, si Julien tombe à vélo, on peut l’appeler « ma grosse benne ». Ce n’est pas mignon comme surnom, mais vous voyez l’idée.

Enfin, rappelons également que les petits surnoms amoureux sont parfois de simples diminutifs. Quel intérêt d’appeler Véronique « Véro », puisque tout le monde s’y emploie à merveille ? Tout se joue dans le pronom qui précède : un petit « ma Véro » change la donne, rapport – encore et toujours, à ce sentiment d’appartenance qui fait du bien au couple. Mais éviter les petits noms mignons ne signifient pas que notre amour est pauvre, triste, ou moins puissant. A chacun son moyen d’expression, n’est-ce pas mes « ‘tit bichons » ?

Avec ELLE