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Musique : le torchon brûle entre Maître Gims et Wati-B

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C’est une guerre sans merci que se livrent désormais Maître Gims et son ancien label Wati B. Les deux hommes (Dawala fondateur du label et Maître Gims) ont même porté leur affaire en justice. Une audience déterminante s’est déroulée il y a quelques jours.

Musique : le torchon brûle entre Maître Gims et Wati-B
Maître Gims et Dawala (en casquette)

En effet, tout est parti du succès de Maître Gims après sa sortie de Sexion d’Assaut. Le chanteur avait alors pris la décision d’évoluer en solo avec autant de réussite. Alors qu’il se prépare pour repartir en tournée en mars 2019, Maître Gims a été contraint de faire escale au conseil des prud’hommes de Paris. L’artiste originaire du Congo se voit réclamer des millions d’euros par son ancien label, Wati B.

Il faut dire que c’est Wati B qui a propulsé Sexion d’Assaut au sommet et publié les deux premiers albums solos de Maître Gims, Subliminal (2013) et Mon cœur avait raison (2015). Comme le résume L’express Entreprise, “Maître Gims et Dawala s’affrontent sur la nature du contrat qui les a liés. Était-ce un contrat de travail ?“.

Dawala accuse notamment l’interprète de Bella d’avoir détourné des millions d’euros pour ses besoins personnels. Maître Gims répond qu’il était employé par Wati B à l’époque et qu’il ne s’agit en aucun cas d’un abus de bien social.

Une plainte a été déposée à, cet effet. Au conseil des prud’hommes, Maître Gims reconnait qu’il était bien un employé du label. Son avocate parle des “ 4 millions de préjudice” que lui réclame Wati B. Mais cette somme serait devenue “presque 13 millions d’euros” aujourd’hui.

Face au procureur qui voulait renvoyer le litige entre les deux hommes devant le tribunal de grande instance, le conseil des prud’hommes se dit compétent pour trancher. “Maître Gims a gagné la première manche, écrit L’Express. Wati B devrait déposer un recours.”

Si la décision du conseil n’est pas cassée, c’est bien le code du travail qui départagera les anciens complices.