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Nicolas Sarkozy : une nouvelle affaire accable l’ex-président français

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Les affaires judiciaires ne manquent dans l’après-mandat présidentiel de Nicolas Sarkozy. L’ancien président français, en retrait de la vie politique, et sous la menace de procès, vient d’être éclaboussé par une nouvelle affaire. Cette fois, l’ancien président de la République est visé par une enquête du parquet financier sur l’utilisation de grosses coupures.

En effet, une perquisition menée fin 2017 à Paris a mis au jour un usage régulier par Nicolas Sarkozy de liquide en grosses coupures, conduisant à l’ouverture d’une nouvelle enquête, révélée par Mediapart et confirmée jeudi par une source judiciaire. Les éventuels délits visés par cette nouvelle procédure judiciaire du parquet anticorruption n’ont en revanche pas été précisés.

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Une enveloppe au nom de Nicolas Sarkozy

Lors de cette perquisition, chez un antiquaire parisien, les « policiers de l’Office anticorruption ont mis la main sur un pli au nom de Nicolas Sarkozy, qui avait été déposé la veille », écrit le site d’informations en ligne, contenant « un chèque de 2.000 euros » pour l’achat d’une antiquité au nom de l’ancien président, « ainsi que quatre billets de 500 euros ».

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Le parquet financier a alors ouvert une enquête incidente, dans laquelle l’ancien président de la République a été interrogé, selon Mediapart. Nicolas Sarkozy a expliqué « qu’à l’époque, tous les mois, une de ses assistantes va en son nom retirer à la banque quelque 2.000 euros en grosses coupures, dont des billets de 500 euros », rapporte le média. La pratique n’étant pas illégale et l’incapacité à relier avec certitude ces retraits aux sommes découvertes chez l’antiquaire, « l’enquête judiciaire s’embourbe », note Mediapart.

Déjà impliqué dans l’affaire Bygmalion, mais aussi et surtout dans le cadre d’une affaire pour « trafic d’influence » et « corruption », Nicolas Sarkozy se retrouve ainsi une nouvelle fois face à la justice française. En outre, celui-ci a été mis en examen le 21 mars 2018 pour « corruption passive », « recel de détournements de fonds publics libyens » et « financement illégal de campagne électorale » dans le cadre de l’enquête portant sur le financement de sa campagne de 2007, par la Libye.