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Niger : 232 victimes de la traite humaine sauvées

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L’”Opération Saraounia” menée par la police nigérienne a permis de sauver 232 victimes de la traite des êtres humains et du travail forcé.

L’information a été diffusée par bureau local d’Interpol, l’organisation internationale de police criminelle qui a assisté la police nigérienne.

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« L’opération Saraounia a permis de faire la lumière sur plusieurs les groupes criminels et les itinéraires utilisés par les trafiquants », a déclaré Barka Dankassoua, chef du Bureau central national d’Interpol à Niamey.

Au nombre des victimes, 46 enfants ressortissants de la région, contraints d’exercer le travail du sexe dans des foyers et des bidonvilles et 180 hommes de nationalité ghanéenne. Il y avait des jeunes filles d’à peine 10 ans dans le lot. 

Ils avaient répondu à des promesses d’emplois en ligne. Mais à leur arrivée au Niger, les malfrats se sont débarrassés de leurs dossiers et les ont réduits à l’esclavage sexuel ou au travail forcé.

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Plus de 100 policiers ont contribué à la réussite en menant une série de raids à la fin du mois de janvier.

Mercredi, la branche Niger, confirmait que l’action s’était déroulée sur une dizaine de jours dans la capitale nigérienne (Niamey).

Aussitôt sauvées, les victimes ont reçu des soins médicaux qui ont permis de déceler de graves problèmes de santé dont des infections à papillomavirus humain à un stade avancé.

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Le Secrétaire Général d’Interpol M. Jürgen stock, a dénoncé le fait que les victimes femmes, enfants ou hommes aient été traitées comme des marchandises par les trafiquants dans le seul but de gagner de l’argent, sans avoir soin de leur santé.

« S’il est essentiel de retrouver et d’arrêter les auteurs de ces actes, nous devons aussi nous assurer que ceux que nous secourons sont protégés et traités de manière respectueuses durant toute, l’enquête de police », a-t-il conclu.