Le lundi 5 septembre 2022, des sources sécuritaires ont annoncé la mort par noyade d’une centaine de combattants djihadistes dans une rivière du nord-est du Nigeria.
La semaine dernière, l’armée nigériane a lancé des attaques terrestres et aériennes pour déloger les terroristes de plusieurs villages situés le long de la rivière Yezaram. Excédés, les combattants ont plongé dans la rivière dans l’espoir de s’échapper, mais beaucoup y ont péri.
La rivière Yezaram se situe dans l’État du Borno, près de la forêt de Sambisa, principal fief de Boko Haram et de l’ISWAP (groupe État islamique en Afrique de l’Ouest). Jeudi et vendredi, “plus de 100 terroristes sont morts, la plupart par noyade en essayant de traverser la rivière agitée. Nos soldats ont pulvérisé les terroristes avec des attaques aériennes et terrestres, les forçant à abandonner leurs positions”, a affirmé un officier militaire de haut-rang sous-couvert d’anonymat. Quatre soldats nigérians ont perdu la vie au cours du raid, a-t-il ajouté.
Les soldats, appuyés par des avions Super Tucano et des Alpha jets, ont mené “des opérations de nettoyage dans les villages de Busuwwa, Malum Fatari, Dagangari, Galtawa et Baram Kamaa”, a déclaré Bukar Grema, membre d’une milice “anti-djihadiste”.
Le ministre nigérian de la Défense, Bashir Salihi Magashi, a déclaré lundi aux journalistes qu’il y avait eu des opérations terrestres et aériennes massives contre les djihadistes la semaine dernière, sans donner de bilan précis.
D’après l’ONU, le conflit démarré il y a 13 ans dans le nord-est du Nigeria entre les autorités et les djihadistes a coûté la vie à 40 000 personnes et fait deux millions de déplacés.
Avec Onvoitout
