Pas question que la dépouille de Martin Belinga Eboutou, décédé en Suisse le 8 mai, soit temporairement déposée dans la basilique mineure de Mvolyé, à Yaoundé, avant de rejoindre sa dernière demeure dans le sud du pays, ainsi qu’il en avait exprimé le souhait, lit-on dans le N°3047 de Jeune Afrique.
Saisi par un collectif de laïques camerounais, le Vatican s’y est catégoriquement opposé : il soupçonnait l’ancien directeur du cabinet civil de Paul Biya d’avoir fait obstruction à la justice dans l’enquête sur la mort suspecte de Benoît Bala, l’évêque de Bafia, en mai 2017, explique le journal.
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Selon jeune Afrique, un compromis a néanmoins été trouvé. Le président camerounais a accepté d’intercéder en faveur de la famille du défunt et s’est entretenu, le 28 mai, avec Christophe Zoa, l’évêque du diocèse de Sangmélima, qu’il a fait venir au palais d’Etoudi.
Le corps partira donc le 6 juin de Genève. Il sera transporté de l’aéroport de Yaoundé jusqu’à Zoétélé (sud), non loin du village natal de Belinga, puis inhumé le lendemain chez lui, à Nkilzok, conclu Jeune Afrique.