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Obsèques des enfants tués à Kumba : le message de Paul Biya aux familles endeuillées

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Le Premier ministre camerounais était, le 5 novembre 2020, à Kumba dans la région du Sud-ouest. Il représentait le président de la République du Cameroun, Paul Biya à la célébration des obsèques officielles des écoliers tués par des hommes en armes, le 24 octobre 2020.

À l’occasion de ces obsèques officielles, Joseph Dion Ngute a porté aux familles éprouvées, les messages de condoléances et le réconfort du président de la République Paul Biya : « Le président de la République lui-même père et grand-père, a été très touché par cet acte odieux qui s’est perpétré à Kumba », a-t-il déclaré d’entrée de jeu.

Le chef du gouvernement camerounais poursuit : « Il m’a donc demandé de venir avec le gouvernement de la région du Sud-ouest, accompagné de plusieurs membres du gouvernement, pour consoler les parents des enfants qui ont été très froidement assassinés, et aussi pour passer un message à la ville de Kumba, et de ce fait à toutes les populations du sud-ouest et du Nord-ouest, qu’il fera tout pour que ces atrocités prennent fin ».

 

 

Après le massacre de Kumba le 24 octobre 2020, des cas de kidnappings ont été signalés dans plusieurs localités de la zone anglophone. Mardi 03 novembre, des hommes armés non identifiés ont enlevé, 11 enseignants et membres du personnel scolaire de deux écoles primaires et secondaires protestantes de Kumbo dans la région du Nord-ouest.

Le lendemain, des hommes armés ont également attaqué l’établissement Kulu Memorial College de la ville balnéaire de Limbé. Après avoir infligé des violences corporelles aux élèves et aux enseignants, les assaillants ont saccagé les locaux. Puis détruit une bonne partie de l’établissement scolaire.

Le même jour, à Fundong, dans la région du Nord-ouest, neuf élèves d’un lycée ont été kidnappés avant d’être relâchés plus tard : « Ces actes pourraient constituer des crimes contre l’humanité s’ils sont prouvés devant un tribunal, et leurs auteurs et ceux qui les soutiennent, y compris ceux de la diaspora, doivent être tenus pour responsables », a prévenu M. Naab, le coordinateur humanitaire des Nations Unies au Cameroun.

source : actucameroun.com