Les affrontements entre autochtones et peuls transhumants sont récurrents ces dernières années dans plusieurs localités du pays avec des pertes en vies humaines.
En effet, en janvier 2016, deux personnes avaient été tuées et cinq autres blessées dont 2 dans le rang de la population locale au cours des affrontements entre peuls et populations de Wahala, localité située à environ 115 km au nord de Lomé. Seize bœufs, appartenant aux peuls, également tués. Un mois plus tôt, les affrontements ont opposé les paysans Moba et les Peuls transhumant dans le Canton de Borgou (nord) – préfecture de Kpendjal. Bilan : six morts et six blessés.
Face à cette situation cruciale, “Je voudrais demander à nos compatriotes et aussi bien aux bouviers d’éviter de se faire justice. Souvent, c’est ce qui fait que la situation dégénère. Et ils commencent par faire la chasse aux peuls du secteur “, a souligné le Colonel Yark.
Selon le Ministre, des mesures sont prises. Ainsi, la prochaine mesure est l’identification des transhumants dès le 1er mars, l’interdiction du pâturage de nuit et du port d’armes (aussi bien pour les agriculteurs que pour les transhumants). Toutes ces mesures seront sous la veille des forces de sécurité qui vont intensifier les patrouilles pour ramener le calme et veiller au respect de la réglementation.
Ces derniers jours, le Ministre Yark et son collègue de l’agriculture, le Colonel Ouro-Koura Agadazi ont fait le tour de certaines localités, afin de sensibiliser les populations concernées.
