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Qatar / Exploitation humaine : une employée de maison partage son expérience

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« J’étais prête à fuir l’exploitation au Qatar quand le COVID-19 est arrivé », déclare Mary, une femme d’origine Kényane qui travaille pour une famille qui a six (06) enfants, en tant que chauffeur et ‘’domestique’’. Pourquoi fuir le Qatar, ce pays luxueux ?

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« Comme c’est le cas pour des milliers d’autres travailleurs et travailleuses domestiques à travers la région du Golfe, ses employeurs ne la traitent pas bien et la surchargent de travail, et il y a quelque temps, elle a pris la décision de partir. Au dernier moment, elle a dû mettre ses projets en veilleuse en raison du COVID-19 », rapporte Amnesty International.

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Outre, la charge fatigante que lui imposent ses travaux, les employeurs de Mary violent son contrat en déduisant une somme de son salaire pour couvrir les frais occasionnés par sa venue au Qatar même si elle a déjà eu à verser environ 1 200 dollars à une agence pour obtenir cet emploi.

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Pourtant partie à la recherche de l’eldorado, elle est ‘’ contrainte d’utiliser discrètement un téléphone ’’ à cause de ses employeurs; elle doit être permanemment disponible pour ne gagner que 1 200 riyals (environ 330 dollars américains) comme salaire devant ses responsabilités envers sa famille au Kenya notamment sa mère malade et hospitalisée.

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Vu que cette situation d’exploitation est fréquente dans la région du Golfe, Amnesty International appelle l’ensemble des gouvernements de la dite région à protéger les employés de maison (domestiques) contre l’exploitation, les abus et la discrimination.