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RDC : Félix Tshisekedi reconnaît des irrégularités, mais vante « l’alternance pacifique »

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 « Je sais qu’il y a eu quelques imperfections, quelques irrégularités lors de ces élections, mais dans l’ensemble nous pouvons émettre un satisfecit parce que, tout simplement (…) cette alternance s’est faite de manière pacifique », s’est réjoui Félix Tshisekedi mardi 5 février, au cours de sa première visite à l’étranger depuis son investiture.

Devant son homologue angolais João Lourenço, le chef de l’État congolais a balayé mardi la controverse autour de son élection, toujours contestée par l’opposant Martin Fayulu, qui revendique la victoire avec 61% des voix et dénonce un « putsch » électoral.

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Félix Tshisekedi (G) et João Lourenço (D) ce mardi 5 février

Des « discussions » avec le clan Kabila

« À ce jour, j’attends toujours la preuve de celui qui conteste le verdict de la Cour constitutionnelle, je n’ai toujours rien vu ». Félix Tshisekedi a également indiqué ne pas avoir « fait de proposition claire à Martin Fayulu » pour entrer au gouvernement mais lui a « donné des garanties quant à (son) comportement démocratique ».

Félix Tshisekedi a confirmé qu’il était prêt à partager le pouvoir avec le camp de son prédécesseur, qui a gardé la majorité des sièges à l’Assemblée nationale. « Il n’y a pas d’accord encore, en ce moment, mais il y a des discussions (…), j’ai entrepris d’envoyer un message d’apaisement à Joseph Kabila et ses amis », a-t-il assuré, démentant toute volonté de « chasse aux sorcières ». « Nous allons gouverner le pays ensemble et pour cela nous allons nous mettre d’accord sur un programme déterminé », a poursuivi le nouveau président.

Félix Tshisekedi a par ailleurs demandé à João Lourenço un « soutien » au processus en cours dans son pays et l’a assuré de « sa parfaite collaboration » avec l’Angola. Il s’est ensuite envolé pour le Kenya, et se rendra ensuite au Congo-Brazzaville pour cette première tournée diplomatique.

Avec JeuneAfrique