Depuis la chute de l’ex-régime en 2014, incarné par Blaise Compaoré, le Burkina Faso fait face à une crise sécuritaire sans précèdent. Les attaques contre les populations et les forces de défense et de sécurité sont légion.
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Malgré cette situation, les États-Unis n’entendent pas envoyer des troupes sur le sol burkinabè. Leur soutien se limitera à la formation et au renforcement de la collaboration entre différents pays d’Afrique de l’Ouest, du Centre et du Nord.
En tournée ouest-africaine, le général Stephen Townsend, commandant de la force américaine en Afrique, a fait savoir cette position du pays de Trump au président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré cette semaine.
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Mais, assure le général Stephen Townsend, les forces armées burkinabè continueront d’être assistées en termes de formation et d’équipements.
« Les États-Unis sont présents dans le pays, mais je ne crois pas qu’il faille s’attendre à une présence militaire ou des troupes de combats sur le terrain comme c’est le cas avec certaines troupes françaises. Nous travaillons en collaboration et en étroite harmonie avec les différents canaux déjà présents », a-t-il indiqué au micro de RFI.
.@rochkaborepf a reçu en audience, ce mardi 17 septembre à Kosyam, le Général Stephen Townsend, nouveau Commandant de la Force américaine en Afrique #AFRICOM #BurkinaFaso #Lwili @Usembassyouaga pic.twitter.com/VEMSQQ7xy2
— Présidence du Faso (@presidencebf) September 17, 2019
Selon le commandant du commandement américain pour l’Afrique, les forces extérieures ne viendront qu’en appui. Cette crise ne peut être réglée que par les forces burkinabè. « J’ajouterais que les forces extérieures ou les partenaires peuvent soutenir le pays, mais la solution doit venir des forces de défense et de sécurité du Burkina Faso. »
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Enfin, le général Stephen Townsend a souligné que les défis sécuritaires du Burkina Faso requièrent de vastes initiatives politiques, économiques et militaires afin de susciter un changement positif.