Alors que Laurent Gbagbo a introduit une demande de passeport, et un laisser-passer pour son retour au pays, il est surpris de se voir remettre un casier judiciaire par l’entremise de son fils Michel, écrit KOACI ce lundi 3 août 2020.
Selon son avocate personnelle, Maitre Habiba Touré, citée par la source, le document révèle qu’il a été condamné le 29 octobre 2019.
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« En effet, il a été remis un casier judiciaire à Michel Gbagbo qui, à notre fort étonnement, présente une condamnation qui serait intervenue le 29 octobre 2019 à l’encontre du Président Gbagbo, et pour laquelle il n’a pourtant reçu ni convocation, ni décision judiciaire », relève-t-elle. Et d’ajouter :
« A l’examen de ce casier judiciaire, il apparaît que ce document a été établi, au lendemain du Conseil des Ministres, c’est à dire le 30 juillet 2020, soit 2 jours après la demande de passeport ordinaire introduite par le Président Gbagbo, et cela dans la précipitation tant il est truffé d’erreurs. »
Pour la défense, jamais son client n’a pensé qu’une simple demande de passeport, document auquel tout citoyen ivoirien a droit, aurait entraîné autant de réactions incompréhensibles et infondées, de la part des autorités ivoiriennes, et ce par l’intermédiaire de la CEI et des autorités judiciaires.
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« Cependant, quels que soient les désagréments qu’on lui cause, le Président Gbagbo entend rentrer chez lui, et se veut rassurant », poursuit Me Habiba Touré et de conclure. « Le Président Gbagbo tient à rappeler aux autorités ivoiriennes que son retour en Côte d’Ivoire, et l’exercice démocratique de son droit de vote s’inscrivent dans un esprit de réconciliation qui ne devrait pas les inquiéter. »
Avec KOACI