Les citoyens britanniques qui demandent des allocations de chômage ont atteint en avril leur plus haut niveau depuis 1996, selon les données du gouvernement, mardi.
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Le nombre de demandeurs a augmenté de 856 500, le plus grand saut jamais enregistré d’un mois à l’autre pour atteindre 2,097 millions, soit une augmentation de 69 %, selon l’Office des statistiques nationales. La hausse aurait été encore plus forte sans un programme gouvernemental visant à payer 80 % des salaires des travailleurs mis en congé temporaire par leurs employeurs. L’ONS a déclaré que les changements d’urgence apportés au système de protection sociale britannique signifiaient que le nombre de demandeurs d’emploi comprenait plus de personnes qui étaient encore effectivement au travail que la normale, mais l’ampleur de l’augmentation des demandes a montré le coup porté au marché du travail. “Bien que ne couvrant que les premières semaines de restrictions, nos chiffres montrent que le COVID-19 a un impact majeur sur le marché du travail”, a déclaré Jonathan Athow, statisticien national adjoint de l’ONS. Un sondage Reuters réalisé auprès d’économistes avait produit une prévision médiane de 676 500 demandeurs, avec des prévisions allant d’un peu plus de 56 000 à 1,5 millions.
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Tej Parikh, économiste en chef de l’Institut des directeurs, a déclaré que le programme de subventions salariales du gouvernement retardait pour l’instant certaines pertes d’emplois, mais qu’on ne savait pas comment les entreprises allaient réagir lorsqu’elles seraient appelées à contribuer à son financement à partir du mois d’août. “De nombreuses entreprises seront encore en pleine crise de trésorerie et devront faire face à toute augmentation des coûts. Le gouvernement a la lourde tâche de mettre un terme à ce programme sans trop de difficultés”, a-t-il déclaré. Le nombre de postes vacants atteint un niveau record.
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Des données expérimentales sur l’emploi en avril, basées sur des chiffres fiscaux, ont montré que le nombre de personnes employées par les entreprises a diminué de 1,6 % par rapport à mars et qu’il était inférieur de 1,2 % à celui de l’année précédente.
Source : Geotv
