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Saignement de nez : les bons et les mauvais gestes

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Le saignement de nez (ou épistaxis) est, la plupart du temps, bénin et passager. C’est un écoulement de sang en provenance des cavités nasales. Il est dû à la rupture d’un petit capillaire sanguin présent dans la muqueuse nasale. L’épistaxis est causée, bien souvent, par une fragilité vasculaire. Cette fragilité peut être accentuée par le grattage intempestif, un effort physique intense ou même l’exposition solaire.

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Néanmoins, chez certaines personnes, ce saignement de nez peut ne pas être anodin. Les enfants de moins de 2 ans ne saignent que très rarement du nez. Si c’est le cas, il faut d’abord penser à une cause traumatique ou pathologique. La consultation médicale est recommandée. Toute origine traumatique (chez un enfant ou un adulte) nécessite aussi une visite médicale (chute, coup reçu au visage ou à la tête, accident de voiture, de moto, de vélo). Enfin certains médicaments (anticoagulants, antiagrégants plaquettaires, antiinflammatoires) et certaines pathologies (hypertension artérielle, pathologies cardiovasculaires, maladies hématologiques) peuvent être la cause de saignements de nez. Une révision du traitement et un suivi médical sont alors nécessaires pour soulager ce symptôme et vérifier que la pathologie initiale est stable ou les médicaments pris toujours bien dosés.

Quand consulter?

Face à un saignement de nez, en général, il ne faut pas s’inquiéter. Grâce à quelques bons gestes, il s’arrêtera rapidement et ne sera plus qu’un mauvais souvenir. Cependant, certains signaux d’alarme doivent nous pousser à consulter. Si l’écoulement est :

– bilatéral

– postérieur (important dans l’arrière-gorge)

– de longue durée (+ de 15-20 min)

– difficile à stopper

– fréquent ou répétitif

– très abondant

– s’il y a une altération de l’état général (vertiges, fatigue intense, perte de connaissance), il faudra consulter.

Les bons gestes

Si vous saignez du nez ou si vous êtes face à quelqu’un qui saigne, voici quelques conseils qui pourront vous être utiles :

– Asseyez-vous ou faites assoir la personne qui saigne

– Déstressez-vous ou rassurez la personne, l’épistaxis est parfois très impressionnante, mais bien souvent bénigne

– Gardez la tête droite ou légèrement penchée en avant pour empêcher le sang de s’écouler dans l’arrière-gorge. De nombreuses personnes font l’erreur de pencher la tête en arrière, mais avaler du sang peut provoquer l’apparition de nausées.

– Pincez les parties molles du nez (les parties cartilagineuses) de manière continue et attendre patiemment l’arrêt du saignement. Celui-ci s’arrêtera dans les 5 à 10 minutes maximum (parfois un tout petit peu plus). Vérifiez de temps en temps si le saignement est toujours présent et, auquel cas, poursuivez la compression.

– Se moucher doucement peut être bénéfique. Dans un premier temps, cela augmentera légèrement le saignement, mais permettra l’évacuation de caillots formés, ce qui facilitera la compression. Si vous n’êtes pas à l’aise avec cette technique, contentez-vous de la compression.

Les mauvais gestes

L’introduction de mouchoir ou d’ouate dans la narine n’est pas à conseiller. Bien que confortable, cette méthode n’est pas à préconiser: des bouts de tissu peuvent rester coincés ou réenclencher le saignement lors de leur retrait. Ils peuvent, en effet, être collés au caillot en formation et pourront l’arracher quand ils seront ôtés.

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Des dispositifs spécifiques existent cependant (ouate absorbante, tampon hémostatique). Ils peuvent être utilisés lors d’un saignement important ou difficile à stopper à condition d’être très précautionneux lors de leur retrait.

Se mettre un doigt dans le nez, se moucher trop fort, gratter des croûtes présentes dans les narines, sont tous des gestes à éviter pour prévenir les récidives.

Avec 7sur7.be