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Sécurité en Afrique : le président Félix Tshisekedi reçoit Paul Kagame et Joao Lourenço en RDC

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En marge des cérémonies d’hommage à Étienne Tshisekedi, Félix Tshisekedi s’est entretenu avec plusieurs de ses invités de marque en bilatérale. Dix chefs d’État et de gouvernement sont attendus sur ces deux jours, dont six chefs d’État, selon la présidence congolaise. Sont notamment venus – dès vendredi – le Rwandais Paul Kagame et l’Angolais Joao Lourenço.

Il y a d’abord eu des bilatérales puis une tripartite.  Dans leurs communiqués conjoints, les chefs d’État disent vouloir renforcer l’axe Congo-Angola-Rwanda pour « trouver les voies et moyens d’éradiquer les groupes armés congolais comme étrangers » ainsi que toutes les questions relatives à la sécurité des États.

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Il y a quatre mois, ces réunions auraient pu surprendre. À la proclamation de la victoire de Félix Tshisekedi, les chefs d’État angolais et rwandais étaient parmi les plus actifs à mettre en doute les résultats des élections proclamés par la Céni. En cause, la crainte chez les voisins de voir le pays s’enflammer.

Quatre mois plus tard, il n’y a pas d’effusion de sang majeur, commente un ministre de la sous-région, l’heure est donc à la coopération. Dans les rangs de l’UDPS, en cette journée d’hommages à Étienne Tshisekedi, ce rapprochement surprend plus encore, tant ses militants ont grandi dans l’idée que le diable habitait à Kigali.

Mais la lutte contre les groupes armés, c’est une question qui concerne au premier chef, le Congo, mais aussi tous ses voisins de l’est dont le Rwanda jadis honni. Il y a aussi sur le sol congolais des groupes armés rwandais, burundais et même ougandais. Le Rwanda accuse deux de ses voisins, le Burundi et l’Ouganda, de soutenir des rebelles dans l’est du Congo dont certains sont parvenus ces derniers mois à mener des attaques sur le sol rwandais. Ce que les deux pays démentent.

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Dans l’entourage de Félix Tshisekedi, on dit le nouveau président pragmatique et volontaire dans la résolution des conflits nationaux comme régionaux. Ce dernier pourrait, dit-on, tenter une médiation entre le Rwandais Paul Kagame et l’Ougandais Yoweri Museveni qui sont aujourd’hui à couteaux tirés.

Et pour résoudre ces problèmes sécuritaires, les trois chefs d’Etat disent avoir également décidé de la redynamisation de la CIRGL, la Conférence internationale pour la région des Grands Lacs, une organisation sous régionale créée en 2000 sous l’impulsion du secrétariat général de l’ONU pour permettre à onze des anciens belligérants du Congo de prévenir de futurs conflits.

Avec RFI