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Défenseurs des droits de l’homme et la familiarisation avec l’EPU

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Siège du Conseil des droits de l’Homme, Genève
Siège du Conseil des droits de l’Homme, Genève

Ouverture, ce lundi 15 février à Lomé, d’un atelier de renforcement de capacités des défenseurs des droits de l’homme à la rédaction des rapports alternatifs à l’Examen périodique universel (EPU) du Togo.

C’est une initiative d’Amnesty International. L’objectif est de permettre aux participants venus des cinq régions du Togo, d’arriver à travailler efficacement et d’une manière stratégique avec les organes des Nations Unies, et en particulier à travers la rédaction d’un rapport alternatif de qualité et crédible. Il s’agira, à la fin des travaux, de présenter l’état du Togo en matière de droits humains.

Ils seront également outillés des stratégies d’utilisation des rapports alternatifs de l’EPU pour améliorer considérablement leur mission de défense des droits de l’homme.

Pour Alain Bovard, Juriste à Amnesty International, ‘L’objectif de cette formation est d’aider les ONG togolaises à se positionner dans le processus que constitue l’EPU auquel sont soumis tous les États du monde devant leurs pairs et le Conseil des droits de l’Homme à Genève chaque année.’

Également, a-t-il ajouté, il s’agit ‘à la fin, que nous arrivions à disposer d’un document de base qui contiendra toutes les recommandations formulées par les ONG à l’intention du Gouvernement dans ce processus.’

Cet atelier qui prend fin le vendredi 19 février prochain, vient en prélude au second cycle de l’Examen périodique universel du Togo prévu le mois d’octobre 2016. Il permettra sans doute à ces acteurs de pouvoir présenter un rapport objectif au Conseil des droits de l’homme.