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Ethiopian Airlines/«Break, break, demande retour à la maison», avait lancé le pilote

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Le New York Times a publié la retranscription de la conversation avec les contrôleurs, alors que les boites noires doivent être analysées en France ce vendredi.

D’une « voix paniquée », le pilote a demandé à faire demi-tour. Quelques minutes plus tard, le Boeing 737 MAX 8 d’Ethiopian Airlines s’écrasait près d’Addis Abeba, faisant 157 morts. Alors que les boîtes noires doivent être analysées en France vendredi, le New York Times publie jeudi la retranscription de la dernière conversation du commandant de bord avec la tour de contrôle.

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« Break, break, demande retour à la maison », dit le commandant aux contrôleurs aériens alors qu’il tente d’éviter deux autres vols approchant l’aéroport, selon des déclarations du quotidien américain sur la base d’une personne ayant eu accès aux échanges entre l’équipage et ces contrôleurs. L’expression « break, break » est utilisée pour donner priorité à un message, signifiant que l’équipage est confronté à une situation d’urgence que les pilotes n’arrivent pas à gérer. « Demande guidage pour atterrir », ajoute le commandant.

Ethiopian Airlines«Break, break, demande retour à la maison», avait lancé le pilote
Un enquêteur sur le lieu du crash du Boeing 737 Max 8 d’Ethiopian Airlines, en Ethiopie, le 12 mars 2019. — Mulugeta Ayene/AP/SIPA

Montées et descentes brutales

La compagnie avait indiqué dès dimanche que l’équipage avait demandé un retour à Addis Abeba mais c’est la première fois que le contenu des messages du commandant avec le contrôle aérien est dévoilé. Les contrôleurs ont reçu ces messages trois minutes après le décollage. Ils observent alors que la trajectoire de l’avion oscille entre des montées et des descentes de plusieurs centaines de pieds, le signe que cela se passe très mal, selon ce même témoignage.

Tous les contacts entre les contrôleurs et l’équipage du vol 302 en route vers Nairobi sont perdus cinq minutes après le décollage, selon la même source. Le vol ET 302 avait décollé à 08H38 d’Addis Abeba et il a disparu des radars six minutes plus tard. L’appareil était piloté par Yared Getachew (8.000 heures de vol à son actif) et il avait fait l’objet d’une maintenance le 4 février.

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Les Boeing 737 Max cloués au sol

Pour l’heure, les causes exactes de l’accident sont inconnues. Les boîtes noires de l’appareil, qui contiennent les paramètres du vol et les conversations dans le cockpit, sont arrivées en France, où elles vont être décryptées par le Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA), organisme spécialisé dans les enquêtes techniques des accidents d’avion. Le travail des ingénieurs doit commencer vendredi.

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Cet accident, qui présente des similitudes avec celui survenu sur un 737 MAX 8 de la compagnie indonésienne Lion Air fin octobre, a conduit les autorités de sécurité aérienne du monde entier à interdire provisoirement le vol des Boeing 737 MAX.

Avec 20 Minutes