La veille du 14 juillet 2020, avant l’arrivée d’Emmanuel Macron qui a choisi de s’exprimer devant les Français depuis l’Hôtel de Brienne où se trouve le Ministère des Armées, les équipes de C News ont profité de leur temps libre pour se remémorer les moments marquants de la vie politique française ayant eu lieu un jour de fête nationale.
C’est ainsi que Christine Kelly a évoqué une célèbre phrase prononcée par le président Jacques Chirac au sujet de sa relation avec Nicolas Sarkozy à l’été 2004, un tacle que ce dernier n’a pas digéré : “Je décide, il exécute”.
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C’était en pleine interview télévisée que Jacques Chirac, alors président, a lâché cette “phrase assassine” à son ministre des Finances Nicolas Sarkozy, rappelle le journaliste politique Yoann Usaï, et non des transports contrairement à ce qui est avancé.
Selon Gala, son opposition à Dominique de Villepin, elle, était cependant bien réelle, car tous deux ambitionnaient de briguer le fauteuil de présidentiel ; situation de plus en plus invivable qui avait fini par pousser Chirac à prononcer ces mots lapidaires que Nicolas Sarkozy aurait par ailleurs “très mal vécus” selon C News.
Durant la campagne électorale de 1995, le président et son ministre, qui s’entendaient très bien, le premier étant considéré comme un mentor par le second, ont vu leur relation à jamais brisée lorsque Nicolas Sarkozy a abandonné le camp de son aîné pour s’allier à l’un de ses adversaires politiques, Edouard Balladur.
Ce retournement de veste n’a jamais été pardonné par Jacques Chirac, et de son côté, Nicolas Sarkozy, touché des années plus tard par la phrase de son ex-mentor, goûtera sa revanche le 16 mai 2007 lorsqu’il deviendra président de la République et assistera aux adieux politiques de son prédécesseur.
