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Libération de 4 otages au Mali : Le Vatican aurait versé des millions d’euros aux djihadistes

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Après plusieurs mois de détention, aux mains des djihadistes affiliés à Al-Qaida au Mali, Sophie Pétronin, Soumaïla Cissé, Nicola Chiacchio et le prête catholique Pier Luigi Maccalli, ont recouvré la liberté le jeudi dernier.

Mais cette libération qui vient comme un soulagement pour les proches de ces ex otages soulève beaucoup d’interrogations sur la rançon payée. En effet, l’Etat français a toujours affirmé qu’il ne payait pas de rançon pour libérer ses ressortissants retenus par des groupes djihadistes.

Pour Lemine Ould Salem, journaliste et spécialiste des mouvements jihadistes au Sahel interrogé sur RTL, « c’est une évidence », il y a bien eu une rançon de verser. Le journaliste avance même le chiffre de 10 millions d’euros comme garantie pour la libération des otages. « C’est le Vatican qui aurait payé cette rançon », explique le journaliste.

Une version démentie par Jean-Pierre Pétronin, l’époux de l’humanitaire libérée, sur la même chaîne, qui assure toutefois que « personne n’a parlé de rançon ».

Dans sa communication officielle, l’Exécutif français a précisé que « c’est bien la présidence malienne qui a fait libérer » Sophie Pétronin, l’homme politique malien Soumaïla Cissé, ainsi que les deux otages italiens.

Concernant Sophie Pétronin, il semble bien que ce soit la libération de 200 djihadistes qui ait été au cœur des négociations pour sa libération. Selon les informations du Monde, une large majorité de ces combattants islamistes ou présentés comme tels serait « de tout petits poissons qui n’avaient pas été jugés ». Mais il y aurait également parmi eux « des cadres du jihad, affiliés à Al-Qaida ».

Le journal cite notamment « le Mauritanien Fawaz Ould Ahmed (…), arrêté en 2016, impliqué dans les attentats contre le restaurant La Terrasse à Bamako (six morts) et l’Hôtel Byblos à Sévaré (22 morts) en 2015».