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Médicaments anti-inflammatoires : ils pourraient aggraver les maux de dos sur le long terme  

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Contre le mal de dos, il est courant de prendre un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS), médicament disponible sans ordonnance. S’ils soulagent rapidement, ils ont aussi des effets secondaires à craindre, selon une nouvelle étude publiée dans la revue Science Translational Medicine : ils pourraient accentuer le risque de développer une douleur chronique sur le long terme.

Pour arriver à ce constat, les chercheurs ont suivi 98 patients souffrant de lombalgie aiguë pendant trois mois. Ils souhaitaient mieux comprendre l’évolution de la lombalgie aiguë vers la lombalgie chronique.

70% plus de risques

Verdict : ceux qui consommaient le plus de médicaments anti-inflammatoires comme l’ibuprofène pour traiter les maux de dos avaient un risque 70% plus élevé de développer une douleur à long terme, par rapport à ceux qui avaient utilisé des alternatives comme le paracétamol.

Les chercheurs ont également étudié des souris de laboratoire. Ils ont découvert qu’il y avait une réduction de l’activité des neutrophiles, un type de globule blanc qui aide à guérir les tissus endommagés et à guérir les infections. Ils pensent donc que les anti-inflammatoires peuvent atténuer la réponse du système immunitaire.

“Nos résultats suggèrent qu’il est peut-être temps de reconsidérer la façon dont nous traitons la douleur aiguë”, conclut Massimo Allegri, médecin à la Policlinico de l’hôpital de Monza, en Italie, et à l’Ensemble Hospitalier de la Côte en Suisse. Ces résultats doivent cependant être confirmés par des essais cliniques, rapporte Yahoo Actualité.