Une nouvelle bombe vient d’exploser au Paris Saint-Germain.
Selon Mediapart, le club de la capitale aurait fait appel à une société externe pour utiliser une « armée numérique » afin de mener « des campagnes violentes et ordurières » sur les réseaux sociaux, ciblant certains médias ou des personnalités en lien avec le PSG ou son actualité.
Mediapart a eu accès à un rapport de la justice française où il est question de relations entre le PSG et une société du nom de Digital Big Brother (DBB).
Cette entreprise aurait été rémunérée entre 2018 et 2020 par le club de la capitale, via Jean-Martial Ribes, celui qui était alors le directeur de la communication du club, et présenté comme le bras droit du président Nasser Al-Khelaifi.
Qui était ciblé ? Certains médias, comme L’Equipe ou Mediapart, des clubs rivaux comme Marseille ou Lyon, l’UEFA et son fair-play financier.
Le but était de répandre des opinions sur tout un tas de sujet. « La stratégie de réponses et interactions est travaillée avec l’équipe communication du PSG », précise le document de la société. Des posts viraux, avec de fausses unes de journaux, ont été créés afin qu’elles soient relayées.
Révélations sur « l’armée numérique » du Paris Saint-Germain : l'enquête de @ClementFayol et @yphilippin.
— Mediapart (@Mediapart) October 12, 2022
