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Rébellion de 2002 en Côte d’Ivoire : L’armée française déterre un document confidentiel qui cite Alassane Ouattara

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La paternité de la rébellion de 2002 en Côte d’Ivoire continue d’alimenter les discussions, 18 ans après son déclenchement le 19 septembre 2002.

Le président ivoirien Alassane Ouattara serait-il impliqué dans cette rébellion qui a fini par emporter son prédécesseur à la tête de l’État Laurent Gbagbo ?

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Dans tous les cas, la déclassification par la France d’un document classé secret sous Jacques Chirac, donne de sérieux indices sur l’implication ou non de l’actuel chef de l’État ivoirien dans cette rébellion, écrit Afrique-sur-7 ce jour.

« Concernant le processus de Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (DDR), il semble de plus en plus clair que le blocage actuel relève de Guillaume Soro, inspiré par Ouattara. Il conviendrait de tenir aux deux intéressés un langage politique convaincant, en soulignant que la seule possibilité de renverser Gbagbo passe par les élections. Serge Degallaix, conseiller diplomatique du Premier ministre d’alors, qui connait bien Alassane Ouattara, pourrait passer directement ce message à l’intéressé, en lui demandant de répercuter à Guillaume Soro. Acceptez-vous ces propositions ? » , s’est interrogé le Général Jean-Louis Georgelin, officier général de l’armée française, dans une correspondance adressée en 2004 au président français de l’époque Jacques Chirac.

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La semaine dernière, devant la presse française, Guillaume Soro déclarait : « Alassane Ouattara n’est pas étranger à la rébellion de 2002. Il en sait beaucoup. Posez-lui la question, il saura vous le dire. De toutes les façons, vous voyez qu’il a été grand bénéficiaire. Aujourd’hui, il est président de la République ».

La source rappelle que c’est une tentative de coup d’État dans la nuit du 18 au 19 septembre 2002 qui s’est muée en une rébellion armée, qui occupera plus de la moitié du territoire ivoirien durant une décennie. Le dénouement de cette crise a eu lieu en 2011 après la chute de Laurent Gbagbo et l’accession au pouvoir d’ Alassane Ouattara au terme d’une élection présidentielle calamiteuse, sanctionnée par une crise post-électorale. Près de 3000 personnes y ont perdu la vie selon un bilan officiel, précise la source.