Coup dur pour les fans de la soul music ! Cofondatrice du groupe “The Supremes”, (1959 jusqu’à la séparation de cette formation en 1977), aux côtés de Diana Ross et Florence Ballard, la chanteuse Mary Wilson est décédée le 8 février 2021. Selon les déclarations de son amie et journaliste Jay Schwarz à la chaîne de télévision KABC-TV, cela se serait produit dans sa maison de Las Vegas. Mais les circonstances de son décès restent pour l’heure inconnues.
«J‘ai été extrêmement choqué et attristé d’apprendre le décès d’un membre important de la famille Motown », a déclaré le producteur de musique Berry Gordy, dans un communiqué publié lundi soir. « J’ai toujours été très fier de Mary, a-t-il repris. Elle était une vraie star et a travaillé dur pendant des années pour cimenter l’héritage de The Supremes. Elle était très spéciale pour moi. Elle était une pionnière et une diva. Elle nous manquera fortement ».
Des projets interrompus!
Âgée de 76 ans, la célèbre chanteuse née dans le Mississippi en 1944 promettait deux jours avant sa mort un programme alléchant pour les semaines à venir dans une vidéo postée sur sa chaîne YouTube, dans laquelle elle apparaissait rayonnante. Au menu, une future collaboration avec Universal Music ainsi que la sortie d’un album de chansons inédites enregistrées en 1970. «J‘espère qu’une partie de cela sortira le jour de mon anniversaire, le 6 mars», disait-elle. Une série d’interviews sur l’expérience du groupe The Supremes en matière de ségrégation, rapporte Le Figaro, à l’occasion du Mois de l’histoire des Noirs, commémoration annuelle célébrée en février, était aussi de la partie.
Flashback
Mary Wilson a cofondé le groupe “The Primettes” avec Florence Ballard et Diana Ross, qu’elle a connues à Detroit où elle avait déménagé à son entrée au collège, à l’âge de 15 ans seulement. Ce n’est qu’en 1961 que les trois femmes signent sur le label Motown et deviennent The Supremes. Avec leurs titres à succès comme «Where Did Our Love Go ? », « You Can’t Hurry Love », « Baby Love », et « Stop », elles se sont taillées une place de choix dans la musique américaine. «Après une série de succès numéro un des charts, de prestations à la télévision et dans les boîtes de nuit, elles ont ouvert les portes pour elles-mêmes, et tous les autres artistes de la Motown… », a déclaré Berry Gordon.
Pour dire adieu à la chanteuse et femme «vivace, élégante, gentille et drôle », comme l’a décrite le journaliste Jawn Murray, les hommages ne cessent de pleuvoir sur les réseaux sociaux.
