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Togo/Agbalepedo : 2 violeurs d’étudiantes lourdement condamnés

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La recherche du plaisir facile peut détruire littéralement notre existence. Deux hommes, poussés par des pulsions non maîtrisées ont commis l’irréparable. Pour avoir drogué et infligé brutalement des rapports s3xuels à leurs victimes, ils se retrouvent derrière les barreaux pour une bonne dizaine d’années.

Un plan parfaitement exécuté

L’histoire remonte à quelques années. À Lomé, les nommés Koffi et Yao proposèrent une sortie aux jeunes étudiantes Atsupi et Wasilatou, étudiantes et amies. Ils se transportèrent alors tout joyeux dans un bar sis dans le quartier Avédji aux environs de 19 h. 

Une fois dans le bar, loin des regards discrets, chacun commanda son goût et fut servi. Quelques temps après, les deux filles s’étaient retirés pour aller aux toilettes.

Ces quelques minutes ont largement suffi à leurs bourreaux pour amorcer leur plan machiavélique. Au retour des deux jeunes filles, encore dans la fleur de l’âge, elles constatèrent que leurs bières avaient changé de goût et l’ont fait remarquer à leurs deux compagnons. Mais ceux-ci, très complices, avaient tout de suite banalisé cette remarque. 

Peu après, le malicieux Koffi s’apercevant de l’état d’ébriété très prononcé de Wasilatou lui proposa de l’accompagner au quartier Agbalépédogan pour répondre à un rendez-vous. Il quitta donc le groupe avec cette dernière qu’il amena par contre chez lui à la maison et lui imposa des rapports s3xuels alors qu’elle se trouvait dans un état presque d’inconscience totale. 

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Quant à son complice Yao, après avoir raccompagné Atsupi chez elle, est retourné au domicile de son ami Koffi. Ce dernier satisfait a laissé son objet de plaisir, la pauvre Wasilatou toute nue dans un état déplorable. Yao, jouant au faux agneau, proposa alors à celle-ci de la raccompagner chez elle. Chemin faisant, il profita à son tour de cette situation pour abuser d’elle en plein air, contre un mur. 

La version controversée des accusés

Interrogés, les deux compagnons ont reconnu avoir eu des relations s3xuels avec la victime, mais soutiennent que celle-ci était consentante. Dans ses déclarations, Yao a précisé que lorsqu’il a demandé à Wasilatou d’entretenir des rapports s3xuels avec lui, elle a accepté et elle a même enlevé son slip en lui demandant d’utiliser le préservatif.

Yao quant à lui a demandé aux agents enquêteurs qu’en la ramenant, chemin faisant, elle a senti le besoin de faire les toilettes.

Après, il a constaté qu’elle titubait en revenant et l’a saisie pour l’aider à marcher. Elle s’est accrochée à lui en le caressant. Malgré ses tentatives de se détacher d’elle, il a entretenu des rapports sexuels avec elle en prenant appui contre le mur d’un bâtiment. Il a aussi affirmé qu’il ne savait pas si elle était consciente ou non.

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Le jugement

Les inculpés reconnaissent avoir entretenu des relations s3xuelles avec la victime Wasilatou, mais ont été incapables de rapporter la preuve du consentement de cette dernière. 

Atsupi et Wasilatou soutiennent avoir été victimes de la part des inculpés d’une introduction dans leurs boissons de substances nuisibles à la santé. La victime soutient également ne pas avoir eu conscience qu’on la violait. Ces éléments confirment la thèse de viol reprochée aux inculpés. 

Le verdict

Entendu que ces faits constituent des crimes de viols et de groupement de malfaiteurs prévus et punis par des articles 87 alinéa 1er et 187 alinéa 1er du code pénal, les nommés Koffi et Yawo ont été condamnés aux assises de mars 2018 à 10 ans de réclusion criminelle. 

La leçon

Les filles, faites attention à ceux qui vous invitent dans des bars. Et aussi, ne reprenez jamais un verre que vous avez perdu de vue un moment. Prudence.