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Togo : avec le PPAAO, Koffi Kodjo produit plus de 1500 kg de céréales

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Une bonne gestion des cultures par la destruction des mauvaises herbes et une mise à disposition de l’eau permet généralement aux agriculteurs de faire de bonnes récoltes. Selon le FAO « les mauvaises herbes réduisent la production ».

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Mais, peu sont ces agriculteurs qui procèdent de cette manière.  En Afrique et plus précisément au Togo, 85% des pertes agricoles sont dues à des cultures non entretenues. (Schmid83)

Ces pertes ont poussé le ministère en charge de l’agriculture à mettre en place un institut de conseil et d’Appui au travers du PPAAO. Celui-ci enseigne aux agriculteurs les techniques de contrôle de gestion des mauvaises herbes en matière de cultures céréalières. Depuis, ils ont mis en place des champs-écoles agriculteurs pour renforcer les capacités des paysans.

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Les villes de Aképé et Noèpé qui ont bénéficié de cet accompagnement depuis 5 ans commencent à montrer l’impact positif de ces techniques. Le rendement de culture céréalière de cette zone a complètement changé. Il connait un pic croissant pour le bonheur des bénéficiaires et des populations. M. Koffi Kodjo, un agriculteur produit plus de 15 sacs de céréales de 100 kg alors qu’il ne pouvait avoir que 6 à 8 sacs auparavant.

Le représentant de l’ICAT de cette zone se dit très heureux de l’adoption et de l’acceptation des différentes formes de procédé qu’ils ont eu à montrer. Il s’agit essentiellement du sarclage et de l’utilisation de des désherbants bio sélectifs. Leur usage fait le bonheur de ces paysans qui n’ont plus à faire des récoltes déficitaires.

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« Les paysans ne maîtrisaient pas tellement la technique de contrôle de mauvaises herbes. Alors que ces techniques se retrouvent dans deux (2) grands groupes :  le sarclage manuelle et l’usage des herbicides bio sélectifs. Ils ne savaient pas non plus quand on devrait sarcler et donc la traîne dans ses actions interagissaient négativement sur les productions céréalières ainsi que sur les rendements agricoles sur 1 ha par exemple », a confié Aladji Kofi Felivi, Technicien de l’ICAT.