Les autorités togolaises sont revenues sur cette affaire aux mille interrogations. Le 02 mars dernier, 17 tonnes de résine de cannabis, d’une valeur marchande de 20 milliards de FCFA en provenance du Liban, avaient été interceptées par la sécurité nigérienne à Niamey. Les informations précisent que la cargaison avait transité par le Port Autonome de Lomé, et avait donc échappé au contrôle des services douaniers.
De son côté, le Haut Conseil pour la Mer au Togo, a recueilli les données du conteneur ayant servi au transport du produit illicite et a procédé au traçage du parcours selon les informations distillées par Afreepress.
« Le conteneur en cause a été embarqué au port de Beyrouth au Liban le 6 octobre 2020. Il a fait une escale en transbordement au port d’Algésiras en Espagne avant d’être rembarqué pour le PAL le 28 octobre 2020. Il a été débarqué au PAL le 11 novembre 2020, et a ensuite été chargé sur le camion qui a servi à son transport vers le Niger le 25 novembre et sorti du territoire togolais par le poste douanier de Cinkassé » relate le Haut Conseil pour la Mer (HCM) que citent nos confrères
Pourquoi le conteneur n’a-t-il pas été inspecté ?
Le HCM répond que les conteneurs en transit ne sont pas systématiquement scannés, surtout s’ils ne font pas objet de requête spéciale. Il indique que la cargaison en question a été “traitée comme les autres pour des raisons de célérité dans les formalités d’enlèvement” selon les termes de nos confrères.
Mais les autorités togolaises rassurent que le travail d’investigation lancé, a permis d’interpeller 07 personnes dont le responsable de la société ayant géré le dossier du conteneur, le transitaire du conteneur, le propriétaire et le conducteur du camion ayant transporté le conteneur de Lomé à Niamey.
