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Togo : les terres des femmes d’Agou-nyogbogan ne seront plus accaparées par les multinationales

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Agou-Nyogbogan dans la prefecture d’Agou mercredi est la localité où a pris fin ce mercredi 22 janvier 2020, la tournée de sensibilisation et de formation de WILDAF-AO et ses partenaires. Elle est destinée à mobiliser les femmes des milieux ruraux afin de faire avancer leurs droits face à la discrimination en matière de droits fonciers C‘est un volet important du projet WIDGRA initié par l’ONG WILDAF-AO et ses partenaires, OXFAM et la Plateforme régionale des Organisations Paysannes d’Afrique Centrale(PROPAC).

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Agou-Nyogbogan, tout comme les deux premières localités bénéficiaires du projet, est caractérisée par un fort taux d’agriculteurs surtout des agricultrices.
Les femmes rurales selon un rapport de la Commission de la condition de la femme des Nations Unies, constituent 43 % de la main d’œuvre agricole des pays en voie de développement. Alors qu’elles sont peu à avoir un accès direct à la terre. En régulant cette situation, on accroîtrait de 2,5 à 4 % la production agricole de ces pays. Cependant certaines traditions rurales en vigueur dans de nombreux pays ne se prêtent pas encore au changement des paradigmes. Les femmes d’Agou-Nyogbogan ont eu plus de chance avec un texte de 2011 qui leur permet d’hériter des ressources foncières. Néanmoins, l’ignorance d’un grand nombre d’entre elles ralentit encore le processus nous rapporte Fiabi akossiwa Esther, parajuriste de la localité.

L’ONG GERAD (groupe d’éducation de recherche et d’action pour un développement durable) un répondant de WILDAF-AO dans cette localité a simplement mis l’accent sur les menaces émanant des IFGE (Investissements Fonciers à Grande Échelle). Un accaparement des terres agricoles qui se fait souvent sans le consentement des femmes. Grâce ANANDA, la représentante d’OXFAM a saisi cette opportunité pour parler de l’initiative Kilimandjaro. Une plateforme de femmes rurales africaines qui leur permet de faire entendre leur voix. C’est aussi un outil d’influence des politiques foncières au niveau global, régional et national. Ainsi, ces femmes ne doivent plus laisser les multinationales s’accaparer de leur terre, mais se défendre.

Au sortir des échanges le régent de Agou-Nyogbogan, NOUMADI Koffi, a fait comprendre aux femmes les efforts qui seront faits pour améliorer leur situation.

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WILDAF-AO et ses partenaires entendent continuer à tirer la sonnette d’alarme pour que les femmes puissent jouir d’une égalité des droits vis-à-vis des hommes selon l’article 1er de la déclaration universelle des droits de l’homme.