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Trump souhaite repartir à la conquête de la Lune pour ses ressources, la Russie réagit

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Alors que la crise sanitaire liée au coronavirus sévit durement aux Etats-Unis, Donald Trump réfléchit au moyen d’exploiter les ressources de l’espace. 

À cet effet, il a même signé le 6 avril un décret lui permettant d’atteindre son objectif, ledit décret établissant le droit des Américains à exploiter les ressources spatiales, à savoir sur la Lune et les astéroïdes.

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La réaction de l’agence spatiale russe Roscosmos ne s’est pas fait attendre. Elle a déclaré les intentions du président américain sont préjudiciables à la coopération internationale et estime qu’un tel programme doit être mené uniquement à un niveau international.

« Les tentatives d’expropriation de l’espace et les plans agressifs pour s’emparer des territoires d’autres planètes mettent un frein à une coopération fructueuse entre les pays », a déclaré le directeur général adjoint de l’agence spatiale russe, Sergueï Savelyov.

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Cependant, d’après le décret, les États-Unis ont l’intention de demander un appui international ; d’ailleurs, Trump a accepté de négocier des accords avec d’autres pays dans un délai de six mois. 

En 2015, une loi autorisant « les entreprises et les citoyens américains à exploiter commercialement les ressources spatiales, y compris l’eau et les minéraux » avait déjà été fait passer par son administration.

Toutefois, il y a opposition avec l’accord de 1979 concernant les activités des États sur la Lune et d’autres corps célestes, lequel stipule que toute exploitation des ressources dans un but non-scientifique doit être effectuée sur la base d’une coopération internationale. Cet accord a été signé par moins de 20 pays.

Sputnik rapporte que les États-Unis avaient déjà annoncé la reprise du programme lunaire baptisé « Artemis » qui prévoit la mise en orbite de la station Gateway autour de la Lune et permettant une présence américaine permanente autour du satellite de la Terre. Pour cela aussi, Trump n’exclut pas une coopération internationale.

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Les Russes, de leur côté prévoient un alunissage à l’horizon 2025 grâce à la mission Luna 27. L’appareil devrait constituer la première base d’une station servant à la recherche scientifique et technologique.

Dès l’année prochaine, la sonde Luna 26 se chargera de cartographier la surface de la Lune et devrait permettre d’en connaître les reliefs à deux ou trois mètres près.