Depuis 2004, la Suède était à la recherche du meurtrier d’Anna-Lena, 56 ans et de Mohammed, 8 ans, tués un matin d’octobre 2004 dans le centre de la paisible bourgade de Linköping.
Ce fait mystérieux a conduit les autorités à mobiliser plusieurs ressources et a rendu les enquêteurs insomniaques. Le dossier compte plusieurs dizaines de milliers de pages, devenant ainsi le deuxième plus important de Suède, après celui du meurtre du Premier Ministre Olof Palme, en 1986. Mais aujourd’hui, le mystère est résolu. Le meurtrier s’appelle Daniel Nyqvist, son procès s’est ouvert ce mardi 15 septembre.
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Daniel Nyqvist a désormais 37 ans. En 2004, âgé de 21 ans, il sort un matin, un couteau dans la main. Au hasard, a-t-il raconté lors des auditions, il poignarde le petit Mohammed, puis la quinquagénaire Anna-Lena et disparait.
Malgré des traces d’ADN relevées sur la scène du crime, la découverte de l’arme, d’un bonnet taché de sang, et l’établissement du portrait-robot d’un jeune homme aux cheveux blonds, les autorités n’ont pas pu mettre la main sur le meurtrier qui s’est volatilisé.
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En fait, depuis tout ce temps, Daniel Nyqvist vivait seul désocialisé en banlieue de Linköping. Et il aurait continué longtemps à le faire si, à partir du 1er janvier 2019, la Suède n’avait pas autorisé les rapprochements d’ADN familiaux. Ils ont alors utilisé des sites populaires en Suède, tels que Gedmatch et Family Tree et sont arrivés jusqu’au frère de Daniel Nyqvist, un temps suspecté, avant de réaliser la correspondance parfaite avec l’auteur du double meurtre :
“Presque immédiatement, nous avons eu un résultat. Et quelques mois plus tard, le suspect a pu être arrêté. Son ADN a été prélevé et correspondait à 100%”, expliquera la police dans un communiqué, au lendemain de l’interpellation.
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Daniel Nyqvist est rapidement passé aux aveux, après son arrestation en juin. Désormais, place au procès, pour conclure un des faits divers les plus célèbres de Suède.
