Une mère divorcée de quatre enfants a été emprisonnée à vie pour avoir organisé un duel mortel’ entre son ex-mari et son amant pour savoir lequel des deux gagnerait sa main.
Asta Juskauskiene, 35 ans, a quitté son mari Giedruis Juskauskas pour Mantas Kvedaras, après avoir rencontré en ligne ce dernier, âgé de 25 ans, à sa sortie d’une prison lituanienne pour viol.
Mais les deux hommes ont revendiqué Juskauskiene comme leur mari et elle a alors décidé de régler la dispute par une bagarre à mort dans une ruelle de Stratford, à l’est de Londres.
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Kvedaras, qui a reconnu le meurtre, a poignardé son rival d’amour 35 fois au corps et au cou pendant la bagarre, le 17 juin dernier.
Juskauskiene avait auparavant nié mais a été reconnu coupable de conspiration de meurtre et de perversion par la justice après un procès de cinq semaines au tribunal de la Couronne de Kingston.
M. Davies a déclaré lors d’une précédente audience que « Giedrius était cependant toujours sur les lieux. Il se rendait régulièrement à l’adresse pour voir sa fille. Il n’avait pas voulu le divorce. Il apportait un soutien financier à sa fille et entretenait une relation sexuelle avec le défendeur ».
« Chacun, à sa manière, avait le sentiment d’avoir des droits sur Asta Juskauskiene. La situation allait inévitablement s’aggraver. Elle a effectivement atteint son point culminant à Whalebone Lane ce lundi matin ».
Le procureur a ajouté que « Giedrius Juskauskias et Mantas Kvedaras s’étaient manifestement rencontrés là-bas par arrangement plutôt que par hasard : aucun des deux n’était proche de l’endroit où ils vivaient, et les relevés téléphoniques montrent qu’ils ont communiqué à plusieurs reprises dans la journée du dimanche 16 juin alors qu’ils se rendaient sur les lieux depuis différents endroits ».
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« Juskauskiene est une figure manipulatrice et contrôlante qui joue un rôle central dans l’orchestration de ces événements. Elle savait à l’avance que Mantas Kvederas avait l’intention d’utiliser une violence grave et de causer au moins un préjudice sérieux à Giedrius et elle a encouragé, aidé et avait l’intention de le faire. Juskauskiene a ensuite activement aidé Mantas à retirer ses documents importants de sa maison ».
« Elle l’a hébergé chez elle après le meurtre, elle a effacé de manière sélective les messages tests de ses téléphones portables avant qu’ils ne soient saisis par la police, elle a menti à plusieurs reprises lors d’un entretien. L’accusation soutient que, à partir du moment où Mantas Kvaderas lui a dit immédiatement après le meurtre ce qui s’était passé, elle a pris des mesures pour prendre ses distances par rapport à lui et aux événements ».
Juskauskas a été retrouvée saignée à mort à Whalebone Lane, Stratford, à 12h30 le 17 juin.
Asta Juskauskiene a été emprisonnée à vie avec une peine minimale de 24 ans, tandis que Kvederas a été condamné à vie avec une peine minimale de 22 ans et demi pour meurtre.
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« Vous avez délibérément et cyniquement attiré M. Juskauskas dans une ruelle sombre où, juste après minuit, vous, Mantas, avez massacré cet homme ivre et sans défense. La vitesse et la surprise de votre attaque brutale au couteau ont été telles qu’il a subi 35 blessures individuelles au cou, à la tête, aux bras et au corps, alors que vous, Mantas, êtes parti sans laisser de trace. La force que vous avez utilisée était suffisamment grande pour qu’il souffre de nombreuses blessures assez profondes pour couper un os, et l’une d’entre elles lui a traversé le cou. Il s’est vidé de son sang en quelques minutes », a confié Peter Lodder QC, le qui l’a condamnée ce vendredi à la Cour de la Couronne de Kingston.
« M. Juskauskas était le troisième mari d’Asta et était le père de sa fille de cinq ans. Mais vous le considériez tous les deux comme une irritation indésirable dans votre relation et vous avez donc décidé de vous débarrasser de lui. Vous aviez prévu ensemble qu’il serait considéré comme la victime d’un trafic de drogue qui avait mal tourné », a précisé le juge.
« M. Juskauskas a continué à vous soutenir, vous et vos enfants, après le divorce. Votre fille aînée l’a décrit comme ‘un homme bon pour vous’. Il vous a toujours aimé. Il a pris soin de vous. Bizarrement et pathétiquement en rétrospective, il vous aimait toujours. Il est clair pour moi que vous, Asta Juskauskiene, avez développé une fascination pour les hommes violents et dangereux », a dit le juge à la coupable.
« Vous êtes insensible et égoïste, votre conduite à la barre des témoins et tout au long du procès a démontré que la seule personne pour laquelle vous avez de la sympathie est vous-même », lui a-t-il dit avant de lire la sentence.